J’annonce : vous risquez de ne pas me croire. Alors qu’il faisait très beau hier, le ciel est complètement bouché ce matin… le jour de mon retour à Niagara, retour « obligé » par le manque de visibilité causé par la pluie à mon premier passage. Pour être franc : j’ai les boules (j’ai les glandes, j’ai les crottes de nez qui pendent compléterait l’autre…). Soit, de toute façon c’est prévu ainsi, allons-y !
Sur la route Amy me rappelle un petit détail que j’avais négligé. Elle m’avait pourtant dit qu’elle n’avait pas encore fait de réservation d’hôtel pour Niagara. Finalement ça aura été bien plus simple que prévu. Je retrouve la rue que j’avais repérée à mon premier passage, Amy spotte un hotel approuvé CAA, on demande le tarif, c’est moins cher qu’à Toronto ! 69$ la nuit, parking et accès à la piscine privée inclus. wonderful. Une nouvelle fois on jette les affaires en vitesse et on part en direction des chutes. Le ciel est toujours très très gris, à la limite de craquer mais il tient bon. C’est quand même autre chose quand on peut voir les chutes en entier, et non pas derrière un rideau de pluie.
On s’essaye au Journey Behind the Falls. Une attraction qui consiste à descendre par des tunnels jusqu’au pied des chutes, et même derrière les chutes. Impressionnant ! On se sent vraiment ridicule devant ce spectacle de la nature. Quelques chiffres, j’aime ça, tant pis pour ceux qui sont allergiques aux statistiques : 150 Millions de litres par minute, soit 2500 mètres cubes par seconde ; 1/4 des réserves d’eau douce de la planète y transite, provenant des grand lacs ; l’érosion était de 3 mètres par an avant la régulation amenée par l’exploitation hydroélectrique, 30 cm désormais ; la chute a ainsi reculé de 11 kms depuis l’emplacement de sa formation, il y a quelques millions d’années.
Retour ensuite à l’hôtel, pause détente et dernières cartes postales pour moi, il était temps… avant de repartir en soirée pour les chutes. On croise Anne-Hélène sur la route ! Je savais qu’elle et Bérangère seraient dans les parages mais de là à les croiser au milieu de la foule… Elle nous raconte son vol en hélico au dessus des chutes, les dernières nouvelles du Québec et de leur périples et nous continuons chacun notre chemin. L’illumination de nuit est simplement magique, féerique. Par contre le feu d’artifice tous les vendredi et dimanche, c’est vraiment un attrape-touristes pour les garder plus longtemps sur place. Ou alors je suis devenu vraiment blasé des feux depuis les derniers spectacles que j’ai vu. Les feux ne se font même pas au dessus des chutes ! M’enfin…
Au moins on a vu les chutes, de jour, de nuit, du haut, d’en bas… et tout ça sans pluie. Non, je ne peux définitivement pas me plaindre !
Kiwi, trop de tourisme tue le tourisme ?