Ishhhh la nuit aura été agitée… entre les locataires discutant sur la terrasse pour s’endormir, ces mêmes personnes allant dormir en devant m’enjamber et les quelques personnes qui ont réussi à se lever plus tôt que moi… sportif !! Il n’empêche que pour le prix c’était vraiment pas mal, le petit-déj est copieux, je suis en peine forme pour attendre Amy. La Mitsu jaune arrive… c’est parti, direction Toronto !
La route est un peu moins longue que prévue, et en plus il y a des Tim Hortons à chaque pit-stop, le bonheur. On arrive à Toronto en milieu d’après-midi. C’est tout de suite autre chose : embouteillages, circulation anarchique au milieu des trams, … rien que trouver l’hotel aura été une mission. La chambre est petite, mais classe, ça change de ce dont j’ai l’habitude 🙂 … enfin heureusement vu le prix.
Juste le temps de déposer les affaires et il faut repartir en centre ville.
Nous avons choisi d’aller voir un match de foot US à soir : Alouettes vs. Argonauts. Soit Montréal contre Toronto. Il faut trouver un Parking… on a beau tourner, rien à faire, pas moins de 15$ pour la soirée… En plus le gardien m’annonce qu’il n’y aura certainement plus de places à vendre pour ce soir. Vraiment aucune bonne nouvelle lui… Quelques mètres plus loin, un premier vendeur à la sauvette. « Combien tes places les moins chères ? » (en anglais hein ;)) : 15$ ! C’est moins cher que si je les avais commandé par internet avec les frais de port et les frais Mastercard ! En plus c’est le prix affiché sur les tickets. Ok, on prend. Juste le temps d’avaler un des fameux hot-dogs de Toronto (oui je sais, ce sont ceux de New York qui sont réputés normalement mais à NY tu t’étoufferas pas avec un hot-dog… tandis qu’ici la garniture de condiments est en self service à volonté : oignons, poivrons, piments, chou, relish, un festin) et nous rentrons dans le stade (oui je sais que cette phrase est super compliquée à lire mais faites un peu d’efforts ;)).
Les places sont pas si mauvaises, on est un peu haut mais quasiment sur la ligne des 50 verges (oui Marine, c’est une unité de mesure, un peu comme les pieds et les pouces… là c’est les verges !). Le spectacle commence bien avant le match : animations, cheerleaders (pompom-girls), concours. Du vrai sport-spectacle à l’américaine. Les cheerleaders valent le détour à elles seules je crois ! Ben, imagine 40 jeunes filles au physique parfait (je n’utiliserai pas de terme vulgaire) qui se dandinent en rythme et en chorégraphie. Ça casse les yeux je te dis ! Ok, je reprends pour les autres aussi. En plus du sport-spectacle, c’est un gros show de sport-marketing aussi. Il faut dire que le sport s’y prête bien. Chaque arrêt de jeu (le jeu est plus souvent arrêté qu’en mouvement) donne lieu à une animation, sponsorisée bien sur, ou une pub sur les écrans géants.
Venons-en enfin au jeu ! En fait il n’y a que peu à dire. Heureusement que Dom m’avait expliqué les règles pour que je comprenne la plupart des actions. Mais même en ayant vu moins que 5 matches dans ma vie, je peux affirmer que celui-ci n’était pas le plus beau de tous les temps. Montréal qui restait sur 8 ou 9 victoires de rang, 0 défaites sur la saison s’est fait laminer. Méconnaissables comparé au match aller que j’avais pu voir à la télé, ils ont enchaînés pénalités et fautes de défense pour perdre 32-6, sans passer un seul touchdown. Heureusement que Toronto a fait un peu le spectacle, sans être transcendants non plus.
Retour à l’hôtel juste après le match. Il faut dire qu’Amy n’avait pas pu dormir la nuit précédente, ayant été appelée de garde à la dernière minute !
Kiwi, Gimme a A, Gimme a R, Gimme a G, … ARGOS !