Bonheur et plénitude

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Aujourd’hui j’ai pratiqué l’activité à laquelle semble la plus disposée la ville de Sherbrooke : la promenade. Enfin la promenade sportive quand même !

Ca commençait pourtant mal… levé 14h ! Une heure plus tard j’étais parti pour le Mont Bellevue, point culminant de Sherbrooke, juste derrière l’Université.
Quel bonheur de se retrouver au milieu des bois, seul, le silence uniquement rompu par le bruit d’un pic s’acharnant sur un tronc d’arbre. Moments forts de la ballade : la Vue à l’Ouest sur le Mont Orford et la vallée boisée, la vue sur Sherbrooke du haut des pistes de ski, quelques pas dans la neige sur les monticules créés par les chasse-neiges et la rencontre avec la faune locale !
Alors que mon regard avait été attiré hors du sentier par un ruban de tissu, je remarque une grosse touffe de poil qui semble bouger, à une dizaine de mètres. Je sors l’appareil au cas où la bête prendrait ses jambes à son cou mais elle n’a pas l’air très farouche. Mes premiers pas d’approche ne la font même pas réagir. Mais qu’est-ce que ça peut bien être ?! Une marmotte ? Trop gros, trop noir et pas assez peureux (bien que j’ai déjà rencontré une marmotte absolument pas effrayée par la vie humaine en plein centre d’Ottawa, mais là on est en pleine forêt) ! Un castor ? Non plus, pour les mêmes raisons et nous sommes très loin de la moindre rivière. Je m’approche encore un peu, « la chose » tourne la tête… Je ne suis pas plus avancé ! Mais il semblerait que son pelage se soit un peu gonflé… Et s’il s’agissait d’un porc-épic ? Je m’avance encore un peu, effectivement l’animal me tourne le dos et déploie son armure de piquants. Ce n’était donc pas de la fourrure !

La fameuse bête (lien)

Ne connaissant pas plus que ça la bête j’ai pris quelques photos et je l’ai laissée tranquillement reprendre son broutage, sans même avoir bougé d’un pouce. Plutôt confiant en sa défense l’animal ! J’ai été assez méfiant car il me semblait qu’en cas de danger le porc-épic est capable de projeter ses pics… mais j’ai appris en me renseignant en rentrant qu’il s’agit visiblement d’un mythe… la prochaine fois j’irai le caresser !  (quoique certains sites affirment que « Le Porc-épic […] menacera l’intrus en fouettant l’air de sa queue. La vitesse acquise par celle-ci détachera alors parmi les 30 000 piquants les plus fragiles, qui fendront l’air comme s’ils avaient été projetés » … hmmm on verra alors s’il a l’air cool et me fait un sourire ou pas pour les caresses)

Deux heures plus tard, rentré à l’appart mais pas rassasié de plein air pour autant, je décide de retenter ma chance en rollers ! Cette fois, pas de folies, je descends jusqu’à la piste à pied. Et là quel bonheur de nouveau de retrouver la sensation de la glisse… Ahh ce n’est pas les rollers que j’avais en France. J’ai à peine besoin de pousser ! Ca n’aura pas été facile, mais je pense que je vais enfin réussir à me faire plaisir avec ces maudits rollers. En moins d’une heure la promenade du lac des Nations est bouclée, sans tomber, en ayant réappris à freiner, et même à patiner tellement la différence est flagrante !

Début de soirée, je suis crevé, j’ai mal partout, surtout au genou, mais je suis comblé, de cette superbe journée ! 

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