Plutôt que vous détailler les moindres instants de mon week-end ce qui risque de devenir assez vite ennuyeux (pas de panne de bus ni de problème de serrure cette fois), en voici les moments forts, le Best-Of Montréal en quelque sorte :
Le Mont-Royal
Vous ne pouvez pas le rater, c’est simple, une loi interdit aux immeubles de la ville d’être plus hauts que le Mont-Royal !
Le mont Royal est une petite montagne haute de 233 mètres, qui domine la ville de Montréal au Canada, à laquelle il a donné son nom. Il s’agit de l’une des huit collines qui forment les Montérégiennes, auxquelles il a aussi donné son nom latin (mons Regius).La montagne est protégée par le parc Mont-Royal, l’un des espaces verts les plus importants de Montréal. Le parc majoritairement boisé fut aménagé en 1876 par Frederick Law Olmsted, paysagiste du Central Park à New York.Le parc contient deux belvédères, dont le plus important est le belvédère Kondiaronk, surplombant le centre-ville. D’autres attraits sont le lac aux Castors, une petite colline de ski, une glyptothèque extérieure, le centre d’interprétation Maison Smith, et un monument très connu à Sir George-Étienne Cartier.
Un endroit vraiment agréable, un Central Park sur une montagne pour faire la comparaison avec New-York. Mais il y a encore plus d’arbres ici, on peut vraiment se retrouver au milieu de la forêt sans plus rien voir ni entendre de la ville. Des écureuils, des oiseaux partout… des courreurs aussi ! Courageux ! Les touristes y viennent pour la vue, les Montréalais pour y trouver un peu de calme, les écureuils pour se faire nourrir et les fans de jeux de rôles déguisés en chevalier épée à la main pour un environnement propice à leurs délires… chacun y trouve son compte !
Mont_Royal sur Wikipédia
www.lemontroyal.com
La Binerie Mont-Royal
« Moi, je veux donner la même qualité dans mon restaurant que chez moi :icite, tout est cuisiné sur place et les patates sont épluchées à la main! »« Icite, c’est pas pour le décor qu’on vient, c’est pour manger ! »
L’étymologie de « Binerie » provient du mot anglais « bean », soit le flageolet. C’est un lieu où l’on sert des haricots. La spécialité de la maison sont donc les fameuses fèves au lard.
Ici aussi, on vous propose une cuisine typiquement québécoise et « maison ». La particularité de la Binerie réside dans sa simplicité. Salle modeste (17 places dont la moitié au comptoir) et prix modéré. Pour une somme défiant toute concurrence, on mange une formule composée d’une soupe aux pois, d’un plat, d’un dessert et d’un breuvage. On y trouve également de la tourtière, du ragoût aux boulettes, du bœuf aux légumes, des fèves au lard, ainsi que des tartes au sucre et le fameux pouding chômeur (génoise baignant dans du sirop d’érable). Les plats sont copieux et consistants, tel le pâté chinois (espèce de hachis Parmentier avec des grains de « blé d’Inde » – du maïs – destiné, à l’époque, aux ouvriers chinois employés pour la construction de la ligne de chemin de fer). Pour les non-initiés, ne parlons pas de l’assiette dégustation… ça c’est de la cuisine de bûcheron !
On y déjeune sur le comptoir et on discute avec les travailleurs du quartier, mais aussi des étudiants, des chauffeurs de taxi, des employés en cravate et quelques touristes (la Binerie figure dans tous les guides de Montréal). Les serveurs portent des polos beiges et des tabliers verts très « kétaines » à l’effigie de la Binerie (en vente à la caisse !). Sur les murs de la salle, sont affichés les articles parus dans la presse à propos du restaurant ainsi que les photographies des prestigieuses personnalités qui sont venues s’y restaurer (Serge Lama, Alain Souchon et d’illustres joueurs de hockey, dont Maurice Richard, entre autres).
Pour lire un petit article très bien écrit sur ce fameux restaurant, cliquez sur la flèche !
Lien : http://www.cyberscriptus.org/cyber37/binerie.html
La Binerie est un minuscule établissement coincé entre deux immeubles qui ne lui ont laissé qu’une quinzaine de pieds de façade, le forçant de s’allonger comme un wagon-restaurant. À l’intérieur, un comptoir bordé de tabourets fait presque toute la longueur du local. Au fond, (…) on a réussi à caser deux tables avec banquettes. Derrière, se trouve une petite pièce fermée où se démène le cuisinier. On a installé les toilettes au sous-sol. Il faut passer derrière le comptoir pour s’y rendre et emprunter un petit escalier en casse-cou (…). Chaque pouce cube a été judicieusement employé, après de longues réflexions. Ainsi, l’espace d’un placard à balai fut remplacé au profit d’une table chauffante à température réglable qui permet à certains plats, comme la tourtière ou le bouilli, de conserver leur fraîcheur et leur température après avoir quitté le feu. Cuisine maison et ambiance familiale garanties depuis 1938. On peut manger accoudé sur le zinc aux côtés des joueurs de hockey nationaux qui venaient chaque semaine y avaler leur plat de « bines » (des fèves au lard), ou encore des célébrités tels que Serge Lama (« Il vient à chacune de ses tournées ! »), Didier Barbelivien, Maurice Richard (une légende du hockey canadien) et bien d’autres ; les photos épinglées sur les murs en témoignent. « Gilles Vigneault est v’nu y’a deux s’maines! »
La croix du Christ est suspendue au-dessus de l’entrée de la cuisine. La Binerie est une entreprise familiale où les patrons se succèdent de père en fils, d’oncle à neveu, de beau-père à gendre, de cousin éloigné à beau-frère. Tout le long du comptoir, on ne voyait que des têtes penchées,d es fourchettes en mouvements, des bouches en train de mastiquer, des tasses obliques en train de se vider. Les clients parlaient peu, (…) la bonne chère les absorbait. Près de la caisse, un vieux chauffeur de taxi, sa casquette rejetée en arrière, venait d’attaquer une assiette de bœuf aux légumes pleine de gros morceaux de viande juteux tout en discutant avec Gisèle des avantages respectifs de la vie de célibataire et d’homme marié.
– « Sur quoi qu’t’écris, Yves ? »
– « Sur la maisonnée ! »
L’écrivain Yves Beauchemin, habitué du lieu, a fini par s’inspirer du va-et-vient incessant du restaurant pour y consacrer un roman paru en 1981, intitulé Le Matou, devenu depuis un classique de la littérature québécoise (Prix de la ville de Montréal, Prix littéraire du Journal de Montréal en 1981, Prix du livre d’été à Cannes en 1982, Prix du public au Salon du livre de Montréal en 1985 et Prix littéraire des lycéens d’Île-de-France en 1992). Vendu à plus d’un million d’exemplaires et traduit en dix-sept langues, le roman popularise la Binerie dans le monde entier ! Ces 583 pages ont même été adaptées au cinéma pour un film tourné sur place : « 100 % filmé icite ! » Réalisé en 1985 par Jean Beaudin, ce long-métrage obtient le Prix du Festival International du Film à Québec et le Prix du jury du Festival des films du monde de Montréal. En 1987, l’histoire devient même l’objet d’une série télévisée.
« 109 sites répertoriés sur Internet ! »
… Et pourtant on ne peut y accommoder que dix-sept clients à la fois, mais ces derniers se succèdent à une belle cadence, car l’endroit est renommé pour sa bonne grosse nourriture paysanne. […] La force du restaurant réside dans la qualité de sa nourriture, la rapidité du service et la modicité relative des prix, rendue possible par l’économie d’entretien d’un local tellement exigu.
Alors, vu le succès, pourquoi la Binerie ne s’est-elle pas agrandie ?
Voilà bien une manie américaine de vouloir transformer les bons restaurants en usine ! Comment voulez-vous contrôler la qualité de la nourriture quand vous avez à peine le temps de soulever le couvercle de tous vos chaudrons ? Le chef choisit en effet lui-même tous ses légumes. N’y cherchez ni frites, ni poutines, ni burgers, « icite, tout est 100 % québécois » : soupe aux pois, ragoût de boulettes, pâté chinois (patates pilées, viande hachée et grains de maïs), tourtières, lard salé, cretons, T-bone, fèves au lard…
« Les fèves, c’est bon pour la santé »
50 % des clients de la Binerie viennent pour les fèves. Ce tout petit restaurant est devenu une véritable institution en matière de fèves au lard. Pour les novices et les affamés, « l’assiette maison » se compose d’une part de tourtière accompagné de ragoût et également de fèves au lard. Et en dessert : une tarte au sucre chaude avec une boule de crème glacée ou du pouding chômeur arrosé de sirop d’érable, le tout avec un café ou un thé. Aucun hamburger, ni fritures, juste des sandwiches 100 % terroir québécois : creton, fromage grillé, lard salé, rôti de porc frais… Les plats de la Binerie incluent une soupe, un breuvage et un dessert. Et puis, à la Binerie, on peut même emporter : manger chez soi une part de tourtière, déguster une tarte au sucre maison sur son canapé, savourer une portion de bines devant un match de hockey à la télé… S’offrir un morceau de Binerie pour la maison…
Le Vieux Montréal
Le Vieux Montréal est un quartier du bas de la ville, coincé entre le centre et le fleuve. Il ne faut pas s’attendre à une vieille ville typique aux monuments à l’architecture bien définie, encore moins à une ville fortifiée, Montréal est bien trop récente ! C’est simplement un quartier paisible, où anciens monuments disparates en cotoient des beaucoup plus récents, aux petites rues où circulent plus de calèches que de voitures et où les Montréalais aiment venir se ballader, sur le Vieux-Port idéalement aménagé pour vélos et rollers. Promenez vous sur l’esplanade Jacques Cartier par beaux temps, vous y croiserez sans aucun doute des artistes de rue assurant le divertissement. Au cours de notre promenade, nous avons même eu l’occasion d’assister au tournage d’un film, Le Guide, qui monopolisait plusieurs rues du centre !
Le Vieux-Montréal est un quartier historique de la ville de Montréal situé dans l’arrondissement de Ville-Marie. Le site d’origine de la ville de Montréal est précisément connu. Il s’agit de la Place d’Youville, où se trouve de nos jours le musée Pointe-à-Callière. Ce quartier constituait autrefois un centre-ville dont le quartier financier était centré sur la rue Saint-Jacques.
Vieux-Montréal sur Wikipédia
www.vieux.montreal.qc.ca
La rue Sainte-Catherine
Longue de plus de 15 km, la rue Sainte-Catherine est la plus grande artère commerciale au Canada et compte près de 1200 commerces à elle seule, abritant les plus grands magasins de la ville.Juste à l’est du noyau central, la rue s’anime avec les bars, restaurants et salles de spectacle. Un nombre significatif de sex shops y ont vitrine, surtout autour du boulevard Saint-Laurent et presque jusqu’à l’extrémité ouest de l’arrondissement Ville-Marie. En retrait du boulevard Saint-Laurent, en particulier, ces commerces sont entremêlés avec les universités, églises, temples protestants, magasins haut de gamme, etcLa Place des Arts, une importante place de spectacle, et le Musée d’art contemporain y siègent également, dans l’arrondissement Ville-Marie.
Si je devais résumer ou caricaturer la rue Saint-Catherine je dirais : Uncentre commercial, un sex shop ! Les centres commerciaux sont tellementproches qu’ils communiquent presque tous entre eux par les niveauxsouterrains. Pratique pour le shopping d’hiver sous la neige ! Tous ontégalement au niveau inférieur (généralement le 2ème sous-sol) une grandeplace commune entourée de nombreux fast-food où les gens peuvent seretrouver pour manger, pas forcément la même chose, pratique aussi !
La concentration de sex shop est vraiment impressionante et ils n’hésitentpas à laisser quelqu’un dehors pour interpeller les passants et lesinviter à rentrer !
La rue Saint-Denis
C’est au gré de nombreux changements que la rue Saint-Denis est devenue le pôle d’attraction du Grand Montréal. Aussi incroyable que cela puisse paraître, au début du XIXème siècle cette rue n’était qu’un modeste chemin de terre, au milieu de ce qu’on appellera plus tard « le QuartierLatin ». Ce nom lui vient du Quartier Latin de Paris où l’université de la Sorbonne offrait un enseignement en latin.L’année 1864 annoncera l’arrivée du tramway e fera de la rue Saint-Denis l’axe incontournable reliant le nord au sud. Suivront la cathédrale Saint-Jacques, l’école Saint-Jacques, l’université du Québec à Montréal, le Cégep du Vieux-Montréal, la Bibliothèque Nationale, le Théâtre Saint-Denis, l’Office Nationale du Film, la Cinémathèque Québécoise, le cinéma du Quartier Latin ainsi que de très nombreux commerces.C’est cette grande concentration d’activités, la proximité du Palais des Congrès du Plateau Mont-Royal et du Vieux Montréal qui font du Quartier Latin le lieu de prédilection des touristes, des hommes d’affaires et des étudiants.
Si vous cherchez à faire un peu de shopping original, que vous n’êtes pas intéressés par les grands centres commerciaux de la Rue Sainte-Catherine, une seule direction : la rue Saint-Denis ! Des dizaines de petites boutiques, tous les 2 mètres au moins car alternent les escaliers pour les boutiques du premier étage, ceux pour les boutique du sous-sol et les entrées plus conventionnelles. Parmi ce que vous pourrez y trouver : tatoueurs, vêtements originaux, bijoux faintaisie, livres…
Et tout cela dans une très bonne ambiance puisque tout ce qui n’est pas une boutique est un petit bar, en général avec une terasse au soleil, comme ils les affectionnent tant ici. A moins que vous ne cherchiez les boutiques de luxe ou celles de souvenirs « commerciaux », cette rue est à mon avis de loin la plus intéressante !
www.la-rue-st-denis.com
Le fleuve et les ponts
Impossible de parler de Montréal sans parler du Saint-Laurent et de ses ponts puisque Montréal est construite sur une île, ce qui pose bien des problèmes de circulation à ceux qui y travaillent d’ailleurs. D’immenses ponts, à la mesure du fleuve, desservent la ville. Le Pont Champlain, impressionnant de hauteur au niveau de la passe à paquebots, mais aussi de longueur dans son autre partie. Le Pont Jacques Cartier, plus petit mais tout aussi majestueux. Le pont Victoria, mi-rails, mi-route. Le fleuve n’a rien a voir avec ce qu’on peut connaitre en France puisqu’il emmène des paquebots à plus de 1000 kms de la côte ! Dire que la Loire est à peine navigable 🙂
Le pont Champlain, ouvert à la circulation le 28 juin 1962, porte le nom de l’explorateur Samuel de Champlain qui a fondé Québec en 1608. Reliant les municipalités de Brossard et de Verdun, le pont Champlain a une longueur d’environ 6 kilomètres. Il compte 6 voies de circulation, séparées par une bande médiane au centre. La travée principale, de type cantilever, est construite en acier. La hauteur libre au-dessus de la surface du canal de la Voie maritime est d’environ 49 mètres. Le reste du pont est formé de poutres de béton. La circulation sur le pont Champlain est estimée à 49 millions de véhicules par année.
Le pont Jacques-Cartier est un pont à cinq voies qui relie Montréal au littoral sud du Saint-Laurent à la hauteur de Longueuil. Des voies d’accès et de sortie le relie à l’Île Sainte-Hélène. La longueur totale du pont (incluant les approches) est de 11 236 pieds ou 2 1/6 milles (3,4 km). Environ 43 millions de véhicules empruntent le pont Jacques-Cartier chaque année.
Site officiel des 2 ponts !
Les tams-tams du Mont-Royal
Les Tam-tams du mont Royal est un événement ayant lieu à Montréal, chaque dimanche d’été chaud et ensoleillé. De façon spontanée, des centaines de montréalais et de visiteurs de toutes origines se rejoignent au pied du mont Royal, près du momument de Sir George-Étienne Cartier, afin de s’adonner à diverses activités: pique-niquer, jouer au frisbee, danser au rythme des tam-tams, prendre du soleil, lire, jouer de laguitare, du tam-tam ou encore à des jeux de rôles médiévaux. Cet événement est devenu l’un des symboles de la diversité de Montréal, puisque des gens de toutes origines se rencontrent spontanément chaque dimanche afin de profiter de la belle température. C’est l’endroit par excellence pour relaxer et passer un agréable moment au soleil. Quiconque le souhaite peut rejoindre les joueurs de tam-tam ou la foule environnante, même s’il est souvent préférable d’arriver tôt afin de profiter d’un meilleur endroit. Il arrive souvent que des dizaines de joueurs de tam-tam performent en même temps, créant une ambiance festivetrès énergique et propice à la danse.Ces rassemblements spontanés débutèrent en 1978. L’événement n’est organisé par aucune autorité ou groupe.
Le site est également prisé par les amateurs des clubs dits « after-hours » et boîtes de nuits, qui s’y retrouvent souvent le matin après avoir passé la nuit à fêter.
Voilà qui donne une idée. En vrai, c’est géant ! Des centaines de personnes tellement différentes, de 7 jours à 77 ans, le sourire aux lèvres qui dansent, se reposent, discutent… autour de petits groupes jouant à l’unisson un rythme improvisé… vraiment un endroit et un moment magique.
Photos à venir…. je dois d’abord les récupérer de France