Anaïs (bis) et Christophe Mali


Evénement hier à Sherbrooke, deux chanteurs de la nouvelle tendance française en concert !

Je ne vous présente plus Anaïs bien sur.
Parlons de Mali. Christophe Mali pardon ! Ah, pas facile de s’habituer… Hé oui, il s’agit du fameux Mali de Tryo, du Mamagubida ! Alors que Tryo fête ses 10 ans, Mali a décidé de faire un petit bout de chemin en solo. Je cite : « Guitare en bandoulière ou derrière son piano, Christophe Mali nous emmène dans son univers en explorant l’intime, l’amour et les angoisses, le tout auréolé d’une délicieuse touche d’humour et de poésie. »

La soirée débute par la découverte de la salle. Le Vieux Clocher de Sherbrooke. Y est reconstitué une ambiance de bar à chanson : petites tables rondes, bar au fond et serveurs qui passent pendant le concert. Original !
Quitte à voir les artistes en concert, j’aime bien en profiter au maximum. Nous (Julie et moi) sommes donc arrivés une heure en avance, les premiers, et avons pu nous installer au premier rang (de tables), à quelques mètres du micro !
Le concert commence par Anaïs, en tant que « première partie » ! Enfin cela nous a juste valu une ou deux chansons en moins, le concert était tout aussi bon que celui des Francos, Anaïs bien plus en forme et l’ambiance encore plus chaleureuse, un vrai délice.
Arrive ensuite Mali et son piano à queue reflétant ses mains glissant sur les touches. La musique est un peu surprenante au premier abord. Je pense que l’ensemble du public ne connaissait Mali que par Tryo. Puis le public se prend au jeu, commence à participer. Mali, 10 d’expérience sur scène, est parfaitement à l’aise. Il joue avec les spectateurs, entonne des chansons plus entraînantes. La communion est parfaite.
Le must : l’histoire de l’ogre et de la petite Marion, pour laquelle il descend au milieu des tables, sans micro. Tout le monde retient son souffle et admire la prestance. Quelques passages ensuite à la guitare, sa bouche lui sert autant à chanter qu’à siffler.
Deux rappels. Déjà, la dernière chanson, l’extase… Mali débranche sa guitare, redescend de la scène et entame une ballade, 200% unplugged. Beau, tout simplement.
C’est fini, le public est debout, conquis. Anaïs qui a regardé le concert de Mali de la salle, le rejoint sur scène pour le salut. La grande majorité ne devait à peine connaître qu’un des 2 artistes. Peu les oublieront je pense.

Hmmm beaucoup d’émotion dans ce texte !! Je pense que ça le mérite, c’était vraiment génial. De retour chez moi j’ai fait ma première connaissance avec un putois ! Qui, heureusement, n’a pas jugé utile de nous asperger de son doux nectar pestidentiel.
Petit passage ensuite par le Liverpool pour prendre un verre, dodo quelques heures plus tard… je vais encore être fatigué demain. Fatigué, mais heureux !

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