New York : la bonne surprise !

Et voilà le premier réveil à New York ! Alors, pour moi, New York c’était l’étape appréhendée de mon périple… Il fallait s’y arrêter bien sur puisque c’était sur la route mais New York c’était trop grand, trop peuplé, trop speed… trop quoi ! Vous comprendrez en lisant le récit de mon séjour que j’ai vite changé d’idée, et que j’ai même fini par trouver cette ville totalement attachante !

Pour ce premier jour j’ai choisi de remonter la partie sud de Manhattan. Départ donc on ne peut plus au Sud, de Liberty Island, l’Ile de la statue de la libeté.
Une nouvelle fois je ne regrette pas le réveil très matinal, il n’y a encore personne au Ferry, j’arrive donc au pied de la statue avant la foule et sous un grand soleil cette fois, ça fait zizir comme dirait l’autre ! La statue qui paraît ridicule de Manhattan est tout de suite plus impressionnante ! Cadeau de la France en signe d’amitié… c’est beau quand même ! 🙂 Quelques photos et je passe sur Ellis Island, l’île voisine, qui a longtemps été la porte d’entrée des Etats-Unis. Tous les immigrants devaient y passer pour pouvoir entrer sur le territoire. Quelques 12 millions (si je me souviens bien) de personnes y sont passées pendant son fonctionnement. Un musée retraçant cette histoire se trouve sur l’île… intéressant, enrichissant et parfois émouvant ! Retour ensuite sur le continent, enfin si on peut dire ainsi puisque Manhattan est également une île et je commence ma longue remontée de la fameuse Broadway !

Je traverse dans un premier temps le Financial District, l’extrême sud et ses gratte-ciels (juste un peu plus hauts et nombreux que ceux au nord en fait), mange un hotdog sur les marches de Wall Street puis me rend sur le site du World Trade Center, là où se trouvaient les Twin Towers. Et bien le fait de se trouver sur place, devant le chantier de reconstruction et les panneaux à la fois informatifs et commémoratifs fait vivre l’événement bien différement que de l’autre coté de l’Atlantique… vraiment poignant. Et encore plus lorsqu’un groupe de lycéens en voyage scolaire a formé une chorale pour chanter l’hymne américain.

Je continue ensuite par Chinatown et ses boutiques (100% contrefaçon), où personne ne parle anglais, Little Italy et ses restaurants, Soho et ses magasins et bars branchés… tout comme plein de petits villages, comme ils se plaisent à le répéter pour vanter leur ville. Une constante cependant, les rues sont sombres… n’allez pas chercher très loin la raison, c’est simplement que les immeubles bordant les avenues sont tellement hauts que le soleil n’arrive presque jamais à se frayer un chemin direct. On a plus l’impression de se promener dans un canyon au parois infinies que dans des rues… Impressionnant !

Je fais une pause au Washington Square, au pied de la New York University. Des centaines de personnes y profitent du soleil, jouent, écoutent les musiciens ambulants, l’ambiance y est très conviviale. A Union Square je me fais interpeller par un photographe qui vend ses oeuvres, encore une fois pour le drapeau Québecois sur mon sac. Il habitait à Montréal, avant de s’installer à NY. S’en suit une discussion à 3, avec une passante, sur New York et ses attraits. Pour finir, je passe devant le Madison Square Garden et il est déjà 19h, l’heure de se rendre à l’Empire State Building, au sommet duquel j’ai prévu de regarder le coucher de soleil sur la City.
Ce que je n’avais pas prévu c’est que tout le monde aurait la même idée ! Résultat : 30 minutes de queue pour entrer dans le building, autant pour acheter le ticket et de nouveau 30 minutes pour atteindre l’ascenseur… arrivé au sommet le soleil était plus que couché, il devait déjà être arrivé en France même 🙂 ! Mais même en pleine nuit la vue du 86ème étage méritait toute cette attente, elle est tout simplement époustouflante (la vue, tout autant que la ville).

J’avais alors prévu de rentrer, j’en suis déjà à un bon 15km et mes jambes commencent à ne plus répondre. Je jette un dernier coup d’oeil à la carte et je me rend compte que je ne suis pas très loin de Time Square, du quartier des théâtres, je me dis que ce serait dommage de ne pas y passer de nuit. Je remonte alors Broadway et commence à apercevoir les lumières. Je suis émerveillé, comme un gamin ! Pour celles et ceux qui connaissent Piccadilly Circus à London, c’est la même chose… puissance 10, sur 500m de long ! Des écrans dans tous les sens, sur tous les immeubles, de 10 ou 20 étages peut-être, d’autres perchés au 50ème étage… et tant de monde ! Il est presque 11h et les trottoirs sont bondés, Broadway écoule son flot incessant de taxis jaunes. La ville qui ne dort jamais disent-ils… 🙂 En tout cas, pour moi, il est grand temps d’aller dormir, juste après une nouvelle petite discussion avec l’ami australien.

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