Soirée surprise avec des mamans !

Intrigant comme titre n’est-ce pas ?

Mais un peu de patience, je vais commencer par le début de semaine !

Lundi plutôt tranquille au boulot. En rentrant mon coloc me propose d’aller patiner… en partant de chez nous en rollers ! Heuuu j’hésite quand même ! Je me sens de nouveau à l’aise depuis quelques temps mais de là à retenter la fameuse descente de la rue Cabana… M’enfin, allez, je tente quand même !
Hé bin chu même pas tombé héhé. C’était même le fun. Pis j’étais fier, mon coloc est super sportif mais il n’a pas encore l’habitude du roller, c’est moi qu’étais devant ! Le plus dur de partir en roller, c’est que forcément, t’emmènes pas de chaussures. Donc au retour, en bas de la côte, il faut choisir entre remonter pieds nus ou en rollers. Bien sur on est remontés en rollers… usant quand même !
Vous remarquerez que j’ai ajouté en bas à gauche un petit compteur de kilomètres en rollers. Bin ouais j’me la pète et alors !? Ca fait 5 ans que j’ai pas été sportif alors chu fier !

Mardi, la journée de la honte… je ne reviendrai pas là-dessus hein, voir l’article ci-dessous. Le soir : 20 kms de roller pour oublier tout ça…

Mercredi, soirée Karaoké ! D’abord repas au Bla Bla avec Julie. Le Bla Bla : bruyant, un peu sombre, mais copieux, excellent et original ! Une vingtaine de burgers sur la carte, tous plus alléchants les uns que les autres. Fin de soirée à 3h, dodo pas mal plus tard… les bonnes résolutions ne sont pas oubliées mais…

On arrive enfin à Jeudi ! Levé 8h, je prends le bus, j’arrive chez moi à 9h ; je ne suis vraiment pas en état d’aller bosser ; je me recouche jusque 11h. Aïe aïe aïe les résolutions …
Après la soirée de la veille, j’avais bien sur prévu de me reposer ! Mais (vous vous doutez qu’il y a un « mais ») j’ai besoin de discuter avec Julie, me voilà reparti ! Cette fois on reste raisonnable. Je repars à 23h, elle m’accompagne au bus… qui nous démarre sous le nez en nous ignorant complètement ! Ahhh j’étais colère. Il faut attendre une demi-heure pour le suivant.
Enfin il arrive. Je m’installe au fond, tranquille, commence à sortir le lecteur mp3, … quand arrive un groupe de femmes plutôt « énervées » ! Drôle de groupe, elles sont 7, de 25 à 50 ans, et semblent avoir déjà pas mal commencé la soirée. Elles parlent du bar de l’université… Intrigué, je tends l’oreille. On me demande alors si je connais, car elles ont entendu parler de sa fermeture. Me voilà donc à raconter l’histoire de la fermeture du Kudsak mais que la chance est avec elles puisqu’il a rouvert la veille pas très loin.

Elles ont vraiment l’air motivées et me demandent si c’est loin de chez moi… puis si je ne veux pas leur montrer… et aller y boire une bière avec elles…
C’est vraiment pas raisonnable. Mais je ne pouvais pas refuser ! On descend donc tous ensemble du bus en bas de ma rue, et je les emmène au nouveau Kudsak. Installés sur la terrasse à boire quelques bières (la Bud à 2 pour 6 lol) et à discuter le temps passe vite. Voilà donc comment je suis resté attablé jusqu’à 2h30 avec 7 femmes dont 6 mamans de plus de 30 ans, c’était énorme
(record battu quand même, même à Cosne j’avais jamais du faire plus que 5) ! Et tout cela à cause d’une discussion MSN de début de soirée puis d’un bus raté.
Elles faisaient en fait toutes partie des Cuisines Collectives, un organisme à but caritatif qui tenait son assemblée générale annuelle à l’université.
Une histoire incroyable n’est-ce pas ? J’adore l’imprévu et les rencontres comme celles là ! Et puis aucun regret, malgré que je me sois couché tard… je me suis même pas endormi en réunion ce matin !!!

Tout le monde à poil !

Oooops pardon je me suis emporté sur le titre !

Mais que j’aime ce pays où les filles semblent toutes bien dans leur peau, où aucune ne paraît complexée… j’ai pas du croiser plus qu’un pantalon aujourd’hui ! Et en passant à coté d’elle j’ai reconnu à l’accent qu’il s’agissait d’une française.
Un peu de soleil et c’est le festival de la jupe ! (au dessus du genou bien sur)

Faut dire que la femme n’a pas la même place qu’en France ici. Du moins dans la part de la relation à l’homme qu’on appellerait chez nous la galanterie par exemple. J’ai croisé tout à l’heure une femme qui tenait son bébé d’une main et poussait la poussette de l’autre, tandis que môssieur avait les mains dans les poches.
Au restaurant avec une jeune fille la serveuse demande sans gêne si elle doit préparer une ou deux additions… et s’attend généralement à entendre 2 !
J’ai aussi remarqué qu’en voiture, c’est très très souvent la femme qui conduit.

Bref tous des comportements qu’on ne trouve pas en France. Sommes nous trop vieux jeu ? Les Québecois ne sont-ils pas assez galants ? Y a-t-il un rapport avec cette apparente absence de complexes ? Tant de questions qui ne manqueront pas de vous faire réagir je suis sur !

(Je crois que je me suis emporté sur l’image aussi !!! )

La honte…

La honte de ma vie ce matin.

Mettons nous en situation. Il est 10h, la réunion commence. Sont présents mon directeur de recherche, et 4 de mes collègues. On parle d’abord de ma partie du projet, tout va bien, c’est intéressant. Puis on passe à autre chose et la fatigue commence à me rattraper. Quelques bâillements, je lutte pour garder la tête droite.

Puis d’un seul coup :
Mon tuteur : C’est bon Nicolas on a fini, tu peux te réveiller !
Moi, honteux : Je suis vraiment désolé, j’ai des gros troubles du sommeil en ce moment…
Mon tuteur : Oui ça fait même un bon moment.
Il était midi, je venais de complètement zapper une demi-heure de réunion.

Ca m’est déjà souvent arrivé de m’endormir en cours, et même devant mon pc en stage l’an dernier mais là, en réunion, devant la personne qui m’a fait confiance et m’a permis de passer ces 5 mois au Québec…

C’est décidé, ça n’arrivera plus. Je m’attacherai au lit s’il le faut, je serais plus raisonnable, je me droguerai au café et à la Red Bull mais il faut que ça s’arrête. D’autant plus que le stage est de plus en plus intéressant. Je m’intègre de mieux en mieux au projet, je peux prendre part aux discussions, les perspectives en ce qui concerne ma partie sont motivantes.

De toute façon autant prendre le rythme avant de rentrer pour la création d’Adexos : Fini Kiwi l’étudiant paresseux, voici Nico le professionnel sérieux !

Pourvu que ça dure !

Enfin le Mont Orford !

Oui le Mont Orford (prononcer avec un bel accent américain : euffeuwd), cette fameuse montagne qui me nargue où que je sois à Sherbrooke et que je n’avais pu aller défier il y a 2 semaines à cause de la pluie…

Hier j’envoie un mail à la recherche de personnes intéressées pour une rando cette fin de semaine. Jean-Philippe et Simon, colocataires, m’annoncent qu’ils sont partant, quelque part en Estrie mais sous réserve de la météo. En effet, comme d’habitude, les prévisions avaient changé au dernier moment et la probabilité de pluie pour samedi était passée à 60%.

Réveil donc ce matin à 7h30 … il pleut. J’appelle JP, ils sont toujours motivés malgré tout ! Une heure plus tard ils passent me chercher et nous prenons la direction du Sentier des Crêtes.

Début de la rando à 10h, sous la pluie. Nous montons directement au sommet du Mont Orford par la voie la plus directe, sous le télésiège (enfin, l’originale remontée mécanique faite d’un mélange de sièges et de cabines type oeufs pour être précis). Pas le temps d’arriver en haut que nous sommes déjà dans les nuages. A gauche, notre vue … à droite, la vue qu’on aurait pu avoir.

M’enfin, tant pis, on fera sans la vue pour aujourd’hui.

Nous enchaînons ensuite le Mont Alfred Desrochers, Pic du Lynx, Pic de l’Ours et un dernier dont je ne me souviens plus le nom. La météo aurait pu annoncer 200% de chance de pluie qu’ils auraient été plus près de la vérité. Ca n’arrête pas une seconde. On pourrait appeler ça de la randonnée sur flaque, ou sur ruisseau… voire même à gué de temps à autre ! Je me serais cru revenu 15 ans en arrière à patauger dans la boue. Bien sur, toujours aucun panorama, mais le sentier est vraiment agréable et la forêt a des couleurs magnifiques sous la pluie.
La faune semble assez limitée, nous rencontrons quand même une grenouille et de nouveau un porc-épic sur le chemin du retour (un porc-épic bien plus fashion que celui de la dernière fois, il s’était décoloré le bout des pics en blanc, grande classe).

Retour à la voiture bien dégueulassés et complétement trempés après 6h de marche, et une quinzaine de kilomètres (je ne sais pas si on aurait été plus trempés en sortant d’une piscine).

Seul bémol de la journée, arrivé chez moi, je découvre 1cm d’eau au fond du sac…le portefeuille est dans un état lamentable, le portable buggué, seul l’appareil photo s’en tire pas trop mal. Résultat j’ai des tampons sur toutes les pages de mon passeport presque ! Le peu que j’avais ont tous déteint. Il est actuellement sur mon lit, une feuille d’essuie-tout entre chaque page pour tenter un ultime sauvetage… Pour info, le permis de conduire français supporte très mal aussi la pluie. Mention coup de coeur pour les billets canadiens, plutôt performants de ce point de vue !

Fallait bien que quelquechose aille mal… mais sur, j’y retournerai, sous le soleil !!!

La fin de soirée n’a pas été bien plus calme. Entre la lessive pour les affaires de rando et pour avoir quelques boxers propres, les courses suite à une irrésistible et inexplicable envie de crêpes (ça me prend de temps en temps), la préparation des crêpes, la dégustation des crêpes, et les fraises à la crème en dessert… j’ai mangé comme un roi ! J’adore leur principe « ça périme demain donc on vend moins cher » ou alors « il y a une fraise moisie dans la boite donc on vend pour rien » !!
Faudra aussi que je range tout mon portefeuille suite à la grande opération séchage des papiers… mais bon on verra taleur hein !

— Nb : edit de fin soirée —
Il semblerait que mon téléphone soit mort. Ou du moins griévement blessé et handicapé à vie.
La ligne de touches du bas (*, 0, #) se comporte comme celle du haut (1, 2, 3) …
Le problème c’est que celle du haut n’a pas changé donc pas possible de se dire c’est pas grave il suffit de savoir que c’est inversé (comme les flèches de mon PC lol).
Bref j’attends que ça sèche un peu plus pour arriver à une conclusion définitive mais j’y crois pas trop…

— Nb : edit de landemain midi —
La touche 0 est revenue ! 5 minutes… et ça recommence comme avant. Dièse n’a elle fonctionné qu’une fois. Etoile à l’air de s’être remise.
C’était le dernier bulletin de santé de mon téléphone en phase terminale. A suivre…

Un emploi du temps bien (trop !?) rempli

Ahhhh au secours j’ai besoin de sommeil !!!!!!

Je n’ai encore pas su résister à l’appel du party hier, j’ai craqué, je suis un faible…
Ce qui devait être une petite soirée tranquille s’est transformé en Karaoké endiablé au Jester jusqu’à 3h du matin. Sans compter l’after Gnocchi aux trois fromages Kraft Dinner… et c’est encore une demi-journée de boulot de ratée ce matin, malgré que je me sois contenté de 4h de sommeil.
M’enfin, je crois qu’il est temps de se fixer des limites, au moins sur l’assiduité au stage… D’autant plus que ça devient intéressant. Discussions et prespectives captivantes aujourd’hui, ça fait du bien de retrouver un peu de défi intellectuel, ça motive !


C’est aussi que j’ai du boulot perso à terminer pour fin juin. Et ce n’est pas le plus important puisque pendant ce temps la création d’entreprise suit son cours aussi !
D’ailleurs je tiens à féliciter Ben et Jérôme qui hier, par leur prestation orale éblouissante, ont convaincu les membres du jury du MITI (impossible de trouver la signification du sigle sur Internet, il s’agit d’une structure gouvernementale accompagnant les créations d’entreprises innovantes) de financer notre création (avance remboursable en cas de succès). Les nombres dont nous parlons ici ont 4 zéros… c’est vraiment une grande réussite et une immense opportunité qui devrait nous ouvrir pas mal de portes.
Pour rappel, notre société s’appelle Adexos et propose divers services informatiques, n’hésitez pas à en parler autour de vous !
Mais je vous reparlerai de tout ça prochainement pour le lancement de la nouvelle version de notre site. Création officielle et obtention du statut de Chef d’entreprise prévus en octobre… puisque maintenant il n’est plus envisageable de faire marche arrière !

Chef d’entreprise… Fouah, pas facile à imaginer ! Qui aurait cru ça il y a quelques années !? Ca en jete quand même !!!
Et qui a dit qu’on aurait pas cru ça en lisant ce blog ??! Hé oui, il faut croire qu’il y a plusieurs Kiwi en moi.

Et pour finir, une nouvelle innovation sur ce blog… la météo ! Je vais essayer de la tuner un peu et je l’intégrerai au site, car j’espère bien continuer de vous rendre jaloux avec mon beau soleil (Ok je m’avance un peu, je reste quand même au Québec mais bon, l’espoir fait vivre)

Se garer à Montréal…

Après une nouvelle fin de semaine à Montréal (photos prochainement), voici un sujet dont je me devais de vous parler depuis un moment :
Montréal, ou la ville où il faut un doctorat en signalisation routière pour se stationner.

Alors là j’entends déjà les critiques, je suis sur que tu exagères, nanani nananère… Maudits français ! La preuve par l’image :

Et encore, je n’ai pas choisi les pires ! Car sur ceux-ci il n’y a pas de restrictions du genre « du 1er avril au 1er décembre »…

Le journal Métro a même consacré un article complet à ce problème le mois dernier. Je cite : « il n’est pas inhabituel de voir une demi-douzaine d’indications apparemment contradictoires à l’intérieur d’un même coin de rue. »

Allez, juste pour le plaisir, un petit aperçu des feux tricolores… comme quoi c’est pas plus facile de circuler !

Vous pourrez les trouver avant ou après le carrefour, clignotant vert ou rouge, verticaux ou horizontaux, avec ou sans feux piétons…

C’est vraiment inteeense de conduire à Montréal, les feux rouges que mon père a grillé s’en souviennent !
(intense est le mot à la mode ici, comme énorme en France )