Party time again, yeah !!

Plus de nouvelles pendant quatre jours… je vous imagine déjà les larmes aux yeux, le regard hagard, à vous demander s’il m’est arrivé quelque chose. Ne vous inquiétez plus, tout va bien, et même très bien !!!

Alors commençons par le début. Rien de bien excitant jeudi ni vendredi, de la pluie, toujours de la pluie et toujours pas de roller ! Tout commence samedi soir :
Sarah (ma collocatrice) : « Je vais au resto avec des amies ce soir, on va au Kudsak après, ça t’intéresse ? »
Moi   : Hmm je sais pas j’ai du travail, c’est pas raisonnable.
Sarah : C’est comme tu veux, je t’appelle en partant au Kudsak et tu verras.
Moi   : Oh et puis allez, le travail attendra, appelle moi, je serai là !
Le problème c’est que j’ai attendu le coup de fil jusque 3h… quand elle est rentrée et venue me voir pour s’excuser de m’avoir oublié. Soit, au moins j’ai travaillé… mais j’étais un peu dégz quand même, j’ai envie de bouger mon corps sur un dance floor !!!
Je prends donc les choses en main et propose à Julie, une de mes rares connaissances québecoises de sortir le lendemain, puisque le lundi est férié.

Début de soirée tranquille au Liverpool, on fait pas mal connaissance sans oublier de boire (c’est que ça consomme une Québecoise )… et vive les 2 pour 1 du dimanche soir sur la Vodka Orange, je retiens le bon plan !
On change ensuite d’ambiance en entrant au Living. Enfin de la grosse musique avec des grosses basses ! Ahhhh ça m’avait manqué, au point que j’en ai perdu l’habitude, j’entends plus rien et j’ai vite mal aux jambes
A retenir, la Roulette Russe ! Un shooter bien sur, voici la recette :

Recette du Cocktail
Structure
Nom du Cocktail
Roulette Russe
Verre: shooter
Alcoolisé: Fort
Difficulté: Difficile
Coût: Cher
            
structure
Recette du Cocktail

Roulette Russe (Le Cocktail)

Recette du Cocktail Roulette RusseIngrédients :

-1/3 de shooter vodka
-1/3 de shooter galliano
-6 cl de sambuca
-1 quartier de citrons
sucre

A réaliser directement dans le verre  Préparation « directement dans le verre » pour la recette du Cocktail Roulette Russe.

Préparez la recette du cocktail Roulette Russe pour 1 personne directement dans le verre : Dans le verre shooter mettre la vodka, le galliano et y déposer un quartier de citron. Y verser un peu de sucre.
Dans un verre à cognac, mettre la sambuca et déposer le verre à cognac sur un verre normal de façon a avoir un équillibre (en 45 degrés).
Faire flamber la sambuca en faisant tourner le verre a cognac.
Faire flamber pendant environ 5 sec. et verser le tout sur le ou les shooters, attendre environ 5 sec.
Boire le shooter et manger le citron immédiatement apres avoir avalé l’alcool.
Bien éteindre le feu avant de boire !
ATTENTION: salissant pour les comptoirs et faire sur une surface résistante au feu !
Très spectaculaire lorsque plusieurs shooters sont fait, on tamise les lumières et on fait couler la Sambuca enflammée sur les shooters ce qui crée un mur de feu.
Servir dans un verre de type « shooter« 

Sortis de la à 3h, Julie me propose d’aller manger une poutine à l’After ! Au premier abord, à 3h, comme ça, après avoir dansé toute la soirée j’avoue que j’hésite un peu… mais bon il faut bien se faire aux coutumes locales. Le problème est que mes poches commencent à être vides. C’est soit taxi pour rentrer, soit poutine ! La solution est simple, Julie propose de m’héberger (car les Québecoises sont également chaleureuses et accueillantes ). Bon au final je suis pas resté grand fan de la poutine à 3h du matin mais il parait que c’est bon pour la gueule de bois. Dans ce cas ! …
Une bonne petite soirée ! Mais on fera pas ça tout les jours parce que mon compte en banque va faire get up’ !!

Voila comment je suis rentré à 15h30 seulement chez moi aujourd’hui, et pourquoi je n’avais pas mis à jour le blog depuis un certain temps

Retour au boulot demain, après une fin de semaine de 3 jours et bien des folies… ça va être dur de se lever à 8h pour reprendre le rythme !

It’s party time !

Hier soir, la connexion Internet encore en panne, impossible de bosser, je traîne un peu dans le salon. Ma colloc : « On va au Kudsak ce soir tu veux venir ? On rentre pas trop tard en plus… ». Vous me connaissez, faut pas me tenter !

Nous voilà donc partis au bar de l’université ! Première remarque, on est mardi, il n’y a pas foule. 20 personnes peut-être… je suis gentil ! La soirée commence tranquillement, la bière est chère. Mon colloc travaille ici même, donc bien qu’il n’y ait pas grand monde, je fait la connaissance du staff. La serveuse qui part en France bientôt m’offre un shooter. Après, tout s’est enchainé, j’ai pas compris !
On me propose d’acheter des bières en groupe parce que ça coûte moins cher par plusieurs. Des tournées de shooters sont servies. Je m’enflamme au baby-foot…
Comme il n’y a personne, ça ferme à 1h, coup de chance, on était bien partis pour rester jusqu’à pas d’heure et je dois bosser demain.
Mais de retour à la maison ça repart de plus belle sur la terasse. Je peux pas m’esquiver, je suis là pour me rapprocher des mes collocs. Bah oui, bien sur, je ne fais pas ça pour me saouler, juste pour m’intégrer ! (chuuut, ça c’est pour ma môman)
Bref j’ai fini par quitter la joyeuse troupe à 3h30, bien « fatigué » !

Vous vous en doutez, ce matin, bin … euh … ça a pas été possible d’aller travailler quoi
J’ai réussi à me sortir du lit juste parce qu’on est mercredi et que le mercredi midi il y a réunion du Club Plein Air. Réunion que j’ai animé pendant 20 minutes puisque j’étais seul ! Heureusement un collègue français m’a rejoint pour finir l’heure mais bien sur, à deux, la « réunion » a tourné court.

Enfin, ce soir, il y avait Perdus aussi à la télé !! Je pensais que c’était à 20h. J’allume la télé à 19h50, je zappe pour trouver ABC et je tombe sur Perdus ! Coup de panique… et si je m’étais trompé avec les décalages horaires. Je cours voir sur Internet… ils annoncent 21h. Je vérifie deux trois fois, trouve un programme télé sur le net et découvre qu’en fait ce n’est pas ABC mais une chaine canadienne, qui passe Perdus 2h avant ABC. Etonnant, je n’avais jamais entendu parler de cette chaine !
Je retourne donc dans ma chambre attendre patiemment 21h.
20h50, j’entends ma colloc : « Shanny tu as cassé la télé ! ». Quoi ?!?! Je cours dans le salon, la télé ne capte plus rien, en effet ! On branche le câble sur l’autre télé (oui parce qu’on a 2 télés, grande classe )… pas mieux ! Le câble est complétement cassé …
Là j’ai les boules. Je cours dans ma chambre, recherche les infos que m’avait laissé Hachou sur comment voir la série sur le site d’ABC, trouve un serveur proxy pas trop lent, configure Firefox, arrive enfin sur la bonne page… pour découvrir que les épisodes n’y sont pas joués en simultané mais mis à dispo le lendemain pour être écoutés à volonté ! (je commence à prendre le voca québecois, « écouter un film »)
Dépité, j’abandonne. 21h15, ma colloc m’appelle de nouveau : « La télé refonctionne » ! Je me dis tout d’abord que ça ne vaut pas la peine, j’ai raté le début… mais à bien y réfléchir, il y a tellement de pubs que ça vaut peut-être le coup. J’ai donc quand même été voir l’épisode, à peine tronqué ! J’ai juste du rater le résumé du précédant et 2 ou 3 minutes. Ouf !
Ce n’est pas l’épisode du siècle mais il prépare bien la fin. Hé oui, c’est déjà la semaine prochaine, un épisode de 2h pour conclure tout ça… en attendant l’an prochain puisque de toute façon on sait déjà qu’il y aura une saison 3 et que les producteurs nous laisseront tout plein de mystères pour l’été.

« Fin de semaine » bien monotone

« Fin de semaine » ne désigne pas la fin de semaine en général mais bien le « Week-end » français, les 2 derniers jours de la semaine. Le mot week-end n’est pas utilisé ici, et une fois encore… c’est bien les québecois qui ont raison.

Ma fin de semaine ? Inexistante, je ne suis même pas sorti de chez moi !

J’avais trois objectifs :
 – Finir les épisodes de Perdus que j’avais à ma disposition
 – Avancer sur le nouveau contrat que j’avais conclu en cours de semaine (120 heures de travail sur un catalogue interactif en Flash pour une entreprise française)
 – Passer le dimanche en rando sur le Mont-Orford

Perdus a été assez vite fini… quand on met le nez dedans, dur d’en sortir !! Je suis désormais à l’épisode 16, Ben me transmet la suite en ce moment même

J’ai bien bien avancé sur mon projet catalogue, j’ai réussi à trouver la solution aux choses que je ne savais pas encore faire et découvert tout plein de trucs, happy

Par contre, la rando… un fiasco ! J’avais tout préparé, imprimé les cartes, m’étais renseigné sur le bus, avais trouvé où il pouvait me déposer (à 2 ou 3 kilomètres près, il faut bien un peu d’aventure quand même). Prudent, je me renseigne une nouvelle fois sur la météo samedi soir. Et là c’est le drame : radio et sites Internet annoncent tous 80 à 100% de chances de pluie pour le dimanche. Ne connaissant pas le terrain et étant seul, j’annule, je ne veux pas prendre de risques, l’été arrive, j’aurai d’autres occasions. Je bosse donc jusque très tard dans la nuit.
Dimanche, 15h, je me lève, la chambre est baignée de soleil… Il a fait beau toute la journée !  Merci la météo, je vois que c’est aussi fiable qu’en France… D’autant plus que dimanche soir, du soleil était annoncé pour aujourd’hui, lundi. Et finalement, c’est tellement nuageux et instable, je pense que je ne pourrais pas non plus aller me défouler en roller ce soir.
Mais bon, après tout, n’était-ce pas le genre de temps que j’attendais du Canada avant d’arriver ?!!

Autre petite anecdote, j’entends dimanche à la radio « Emission spéciale fête des mères » ! Ni une, ni deux, je saute sur mon portable et j’envoie un SMS à ma môman … qui me répond merci mais c’est dans deux semaines ! Conclusion, je pense que je vous l’apprends comme je l’ai appris hier, la fête des mères n’a pas lieu à la même date dans tous les pays du monde !!! Sacré moi comme dirait une de mes admiratrices 

Ahhh oui, au fait, j’ai aussi appris que ma môman venait lire ce blog depuis peu… alors pas de conneries hein. On parle pu d’alcool, de drogue, de filles… Ben, plus un mot sur les asiatiques, Marine sur les clubs échangistes…
Non je rigole bien sur môman !! 

Minute culturelle

Âllo ! Bon jusqu’ici la semaine est pas très passionnante… il ne fait plus super beau donc plus de roller, le boulot toujours aussi monotone… pas grand chose à raconter !
Bon en fait ça c’était ce matin ! Depuis… le boulot est toujours aussi monotone mais il a fait beau donc… ?! Roller ! Comment vous avez deviné ? Ca y est, je suis accro. Aujourd’hui 5 tours du Lac des Nations, 20 kms, moitié gros vent de face ! (bon, bien sur moitié gros vent de dos puisque c’est une boucle) J’ai fini avec des crampes, c’est ça quand on a plus l’habitude !!
Aussi, ce soir c’était jeudi soir, donc Perdus à la télé ! Et là, mauvaise surprise… Arrivés à l’épisode 5 ils n’en passent plus qu’un par semaine, ce qui signifie que je ne pourrais pas voir toute la série avant de partir, comme prévu. Bin tant pis, j’ai regardé le ptit épisode qui se sentait un peu seul et je me suis rabattu sur la version DivX que je ne voulais pas regarder jusque là ! Donc pas mal de Lost prévus prochainement pour revenir au goût du jour (épisode 18 je crois). D’ailleurs Ben, ça passe sur quelle chaine aux USA et quel jour ?? Je la capte peut-être ici

Soit, je vous propose donc à la place une nouvelle minute culturelle (ndlr : je reprends ici ce que j’avais écrit ce matin, ça enchaîne donc avec le texte rayé, faut suivre !). Petit test, si je vous dit :

A 3 grammes et demi du matin
Je me retrouve à la tête d’un corps bancal
A 3 grammes et demi du matin
Sous anesthésie mentale
A 3 grammes et demi du matin
En solo dans mon studio bocal
A 3 grammes et demi je me suis
Flambé au Chivas Régal

Et je dédie cette cuite
A toute les petites
Qui un jour dans les yeux
M’ont dit « je te quitte, c’est mieux comme ça…

(A 3 grammes et demi du matin)

Elle est parfaite, de face et de fesses
Elisabeth arrête !
Ton petit cul de minette à jeans Levi’s
Tes jolis seins en poires Comice

(…)

On est deux félins, faits l’un pour l’autre
Regard long, moue sauvage et voix rauque
Je ne vais pas couper l’espoir en deux
Tu me plais, je le sens, je te veux

(…)

Elisabeth, je la croise entre deux cours
Je dis juste à cette fille, bon chic, bonjour

(…)

C’est fou tous ces trucs que tu colles dans ma tête
Elisabeth arrête !
Dis moi, tu prévois quoi pour les prochaines années ?
Parce que j’irai jusqu’au bout et je t’aurai
Au bon endroit, au bon moment
Tout est bien programmé, à part ton consentement
Mais je l’aurai

(Elisabeth)

Je lui raconte l’histoire de Této le têtard
qui croyait qu’il était tôt alors qu’il ést têtard

(Tort)

Les filles sont heureuses et fidèles
Si on a assez de place en nous pour elles

(Come in)

Tchernobyl ne peut pas s’arrêter, pile, chez nos douaniers (…)
Tu l’as vu ? Qui ? Mon Q.I. ?
Tu l’as vu ? Tu me prends pour qui ? Pour un con qui comprend rien ?

(Q.I.)

Mais qu’est-ce qu’on va se compliquer
A dupliquer nos physiques
Comme on fait des mathématiques
Quand on a la chance d’être unique

(Bonnes questions)

Et puis les filles arrivent et mettent la barre
Beaucoup, beaucoup plus haut

(…)

D’abord on Playskool
Puis on PlaymobilPuis on Playstation et puis cool
Enfin on plaît aux filles

(Enfin on plaît aux filles)

 
Qui chante ?? Un resto à celui ou celle qui trouve ! Ben tu joues pas  😉  Marine non plus, je vais pas t’emmener au resto tous les jours et puis quoi encore !
Alors ? Cédric Atlan bien sur ! Qui connaissait ?
Le fait est qu’à chaque fois qu’on me demande quels artistes j’écoute, j’essaye de caser Cédric Atlan mais j’obtiens toujours en retour la même moue d’ignorance… Il est temps que cela change car pour moi cet artiste mérite d’être connu !
Ne vous attendez pas à de la grande musique. Il s’agit de pop française très légère qui s’écoute tout seule. Mais en creusant un peu on découvre des paroles très travaillées, pleine de jeux de mots. Bien sur toutes ses chansons ont été écrites par lui même.

Plutôt que de faire durer ce discours, je vous propose d’écouter… Vous trouverez « Elisabeth » et « A 3 grammes et demi du matin », les deux plus belles chansons de l’album à mon goût (et les deux plus mélancoliques comme de par hasard) dans le Radio Blog.
J’ai ajouté un peu de Grand Corps Malade aussi puisque j’ai enfin découvert le reste de l’album… excellent ! Et puis puisque je suis au Québec quand même j’ai remis un peu des Cowboys Fringants, en attendant quelques chansons des Colocs, un autre groupe québecois, dont je suis en train de récupérer les albums (non je n’ai pas dit le mot télécharger).
Bref que des bonnes tounes… enjoy !

Bis

Bis !?  Non pas d’erreur, je ne voulais pas écrire bis-tro ou bis-cuits apéritifs (ni bis-touquette Marine… tout de suite…). Tout simplement Bis Repetita, comme hier quoi !

Hé oui, j’ai encore fini la journée sur les rollers. Bin il fait si beau… je sais bien que ça va être l’été et que le soleil ne va pas disparaitre d’un moment à l’autre mais je ne peux m’empêcher d’en profiter sur l’instant.

Résultat, 3 tours du lac, 13 kms et une bonne résolution : j’irai faire du roller au moins une fois par semaine, et même 2 fois les semaines ou je reste cloîtré le week-end. C’est tellement agréable comme ça, au bord du soir, quand la température est juste idéale, les reflets du couchant sur le lac, au milieu de centaines (sans éxagérer) de personnes venues marcher, pédaler ou patiner sur ces pistes parfaites… le bonheur.

Encore un peu et je vais revenir en France, je serai sportif ! Fouah, on en est pas encore là !


Les photos du coucher de soleil ont été ajoutées à l’album d’hier et la gallerie a été corrigée, adaptée & améliorée, j’espère que vous apprécierez le résultat ! (Merci Ben pour l’accès au serveur)

Bonheur et plénitude

Album Photo

Aujourd’hui j’ai pratiqué l’activité à laquelle semble la plus disposée la ville de Sherbrooke : la promenade. Enfin la promenade sportive quand même !

Ca commençait pourtant mal… levé 14h ! Une heure plus tard j’étais parti pour le Mont Bellevue, point culminant de Sherbrooke, juste derrière l’Université.
Quel bonheur de se retrouver au milieu des bois, seul, le silence uniquement rompu par le bruit d’un pic s’acharnant sur un tronc d’arbre. Moments forts de la ballade : la Vue à l’Ouest sur le Mont Orford et la vallée boisée, la vue sur Sherbrooke du haut des pistes de ski, quelques pas dans la neige sur les monticules créés par les chasse-neiges et la rencontre avec la faune locale !
Alors que mon regard avait été attiré hors du sentier par un ruban de tissu, je remarque une grosse touffe de poil qui semble bouger, à une dizaine de mètres. Je sors l’appareil au cas où la bête prendrait ses jambes à son cou mais elle n’a pas l’air très farouche. Mes premiers pas d’approche ne la font même pas réagir. Mais qu’est-ce que ça peut bien être ?! Une marmotte ? Trop gros, trop noir et pas assez peureux (bien que j’ai déjà rencontré une marmotte absolument pas effrayée par la vie humaine en plein centre d’Ottawa, mais là on est en pleine forêt) ! Un castor ? Non plus, pour les mêmes raisons et nous sommes très loin de la moindre rivière. Je m’approche encore un peu, « la chose » tourne la tête… Je ne suis pas plus avancé ! Mais il semblerait que son pelage se soit un peu gonflé… Et s’il s’agissait d’un porc-épic ? Je m’avance encore un peu, effectivement l’animal me tourne le dos et déploie son armure de piquants. Ce n’était donc pas de la fourrure !

La fameuse bête (lien)

Ne connaissant pas plus que ça la bête j’ai pris quelques photos et je l’ai laissée tranquillement reprendre son broutage, sans même avoir bougé d’un pouce. Plutôt confiant en sa défense l’animal ! J’ai été assez méfiant car il me semblait qu’en cas de danger le porc-épic est capable de projeter ses pics… mais j’ai appris en me renseignant en rentrant qu’il s’agit visiblement d’un mythe… la prochaine fois j’irai le caresser !  (quoique certains sites affirment que « Le Porc-épic […] menacera l’intrus en fouettant l’air de sa queue. La vitesse acquise par celle-ci détachera alors parmi les 30 000 piquants les plus fragiles, qui fendront l’air comme s’ils avaient été projetés » … hmmm on verra alors s’il a l’air cool et me fait un sourire ou pas pour les caresses)

Deux heures plus tard, rentré à l’appart mais pas rassasié de plein air pour autant, je décide de retenter ma chance en rollers ! Cette fois, pas de folies, je descends jusqu’à la piste à pied. Et là quel bonheur de nouveau de retrouver la sensation de la glisse… Ahh ce n’est pas les rollers que j’avais en France. J’ai à peine besoin de pousser ! Ca n’aura pas été facile, mais je pense que je vais enfin réussir à me faire plaisir avec ces maudits rollers. En moins d’une heure la promenade du lac des Nations est bouclée, sans tomber, en ayant réappris à freiner, et même à patiner tellement la différence est flagrante !

Début de soirée, je suis crevé, j’ai mal partout, surtout au genou, mais je suis comblé, de cette superbe journée ! 

Pause musicale : Les voyages en train

Pour changer un peu de ma vie, voici un nouvel intermède musical  !
Cette fois le mérite de m’avoir fait découvrir cette chanson revient à Marine. Peut-être qu’elle passe à la radio et est déjà très connue en France, je ne peux pas vraiment vérifier, mais j’en doute !
Le titre est Les voyages en train de Grand Corps Malade. Les paroles ici. En voici quelques morceaux choisis :

J’crois que les histoires d’amour c’est comme les voyages en train,

[…]

Le grand amour change forcément ton comportement,
Dès le premier jour faut bien choisir ton compartiment,
Siège couloir ou contre la vitre il faut trouver la bonne place,
Tu choisis quoi une love story de première ou d’seconde classe.

Dans les premiers kilomètres tu n’as d’yeux que pour son visage,
Tu calcules pas derrière la fenêtre le défilé des paysages,
Tu te sens vivant tu te sens léger tu ne vois pas passer l’heure,
T’es tellement bien que t’as presque envie d’embrasser le controleur.

[…]

Il est facile de prendre un train encore faut il prendre le bon,
Moi je suis monté dans deux trois rames mais c’était pas le bon vagon,
Car les trains sont crapricieux et certains sont innaccessibles,
Et je ne crois pas tout le temps qu’avec la SNCF c’est possible.

Il y a ceux pour qui les trains sont toujours en grèves,
Et leurs histoires d’amour n’existent que dans leurs rêves,
Et y’a ceux qui foncent dans le premier train sans faire attention,
Mais forcément ils descendront dessus à la prochaine station,

[…]

Il parait que les voyages en train finissent mal en général,
Si pour toi c’est le cas accroche toi et garde le moral,
Car une chose est certaine y’aura toujours un terminus,
Maintenant tu es prévenu la prochaine fois tu prendras le bus.


Ceci est un très bref aperçu car la transcription complète est très longue.
Sorte de ballade presque parlée aux paroles touchantes, amusantes et convaincantes, je trouve cette chanson envoutante. La voix du chanteur, peu aguichante, peut choquer au premier abord mais on l’oublie rapidement après quelques écoutes, se laissant bercer bien plus par le sens que par le son des paroles.

— Post-Scriptum —
Après avoir écouté et ré-écouté cette chanson j’ai voulu en savoir plus sur cet artiste… Voici quelques-uns des résultats de mes investigations.
Grand Corps Malade (Fabien) tire son pseudonyme de l’accident qui l’a laissé tétraplégique alors même qu’il faisait partie de l’équipe de France de Basket. A la fois cause et conséquence de sa thérapie qui lui a rendu l’usage de ses jambes, il s’est tourné vers le Slam. Le Slam consiste à déclamer de courts textes, sous forme de vers, a capella et dans des scènes ouvertes (généralement de petits cafés organisant des soirées spéciales). Plus d’infos sur le Slam sur le site de la fédération nationale, et au sujet de Grand Corps Malade sur son site perso. Pour moi, la conclusion de tout ça est que je vais tenter de me trouver son album au plus vite, au vu de tout le bien que j’ai pu en lire !


Je vous ai mis cette toune dans mon Radio Blog, en bas à gauche. J’ai également ajouté Madame Kay, qui aurait du s’y trouver depuis longtemps ; Ben Ricour, un autre coup de coeur découvert grâce à Ben et Diam’s, à sa demande … disons que ça permettra aux Québecois de connaître la « grande musique française », c’est bien le seul intérêt de la présence de cette « chanson » !!

Pour finir, les dernières news en direct de www.mavie.com : Ca va mieux !  Je voulais même faire du roller aujourd’hui pour respecter l’adage qui dit qu’il faut remonter de suite après une chute de chwal pour affronter ses craintes … mais il pleuvait ! (je précise que le chwal c’était juste pour la comparaison, je touche pas à ces bêtes là moi, pas fou ). Demain un peu de rando sur le Mont Bellevue derrière l’Université, si le temps et l’heure de mon réveil le permettent ! 

Plein de nouvelles photos

Bon, si vous avez lu le post précédent, vous savez qu’au contraire de ce que j’avais prévu j’ai été contraint de passer la soirée dans ma chambre ! Heureusement il y avait Perdus à la télé (Lost pour les maudits français qui auraient du mal à traduire).

Les photos de Montréal
sont arrivées !

Best Of :
Le Canada c’est…

Mais ça m’a aussi laissé le temps de m’occuper des mes photos. Et rien que pour vous, j’en ai ajouté pas moins de 150 à l’album ! Encore des photos de Québec et du survol, par Fanny, bientôt commentées ; Québec by night, par moi-même ; quelques-unes de Sherbrooke ; et surtout : le Best Of des photos de mes parents et mes soeurs au travers du Québec et de l’Ontario ! A retrouver dans la catégorie « Le Canada c’est… », pour le plaisir des yeux mais aussi pour découvrir encore plus de ce pays qui fait tant rêver les français.
Vous l’avez peut-être vu, vous pouvez aussi commenter et noter les photos, faites-vous plaisir !

Sur ce, je m’en vais dormir… dans mon fauteuil je pense

Essai des rollers : Route 1 – Kiwi 0

Ahhh ces rollers, quelle bonne idée ! Après la mésaventure UPS, voici déjà la suite…

Surprise aujourd’hui il fait beau, on avait un temps maussade depuis quelques jours. Ca tombe vraiment bien puisque j’ai reçu mes rollers hier, je vais les essayer ! Je m’esquive un peu plus tôt du bureau, rentre chez moi, prépare un petit sac et me change, on ne sait jamais ! Je mets donc un t-shirt manches courtes pour pas risquer d’arracher la chemise et un jean, malgré la chaleur ça protège toujours mieux qu’un short et ça craint moins qu’un pantalon de toile. Prévoyant quand même hein ! Mais bon ….

La piste cyclable tant attirante se trouve tout en bas de ma rue, à une dizaine de minutes de marche (c’est une grande rue) ! Pourquoi ne pas y aller en roller me direz vous ? Et bien car ça descend pas mal. Mais cette question je me la suis posée aussi, et je me suis dit que j’arriverai bien à descendre, suffit de freiner ! Me voilà donc parti.

Je chausse les rollers sur le pas de la porte, je me mets au milieu de la route, face à la pente. C’est que ça descend pas mal quand même… première tentative de freinage, aïe, la route est toute moisie, le pied arrière ne frotte pas bien, ça freine pas et j’ai failli me vautrer ! Le temps de retrouver l’équilibre je suis déjà au premier Stop, une voiture arrêtée à ma droite mais… impossible de s’arrêter, je grille le stop. Heureusement le chauffeur m’avait vu. Soit, mais ça continue à descendre et le temps de réaliser ce qui m’arrive je suis déjà au deuxième croisement 50m plus bas. Une voiture arrive au loin. Là, il faut faire quelquechose, je ne maîtrise plus rien…

Je saute un paragraphe, ça fait un peu comme la pub dans les séries à suspense !

Je décide le virage à gauche. Ca tourne, ca tourne… pas assez… je vois alors cette pelouse sur ma droite, mon salut ! Je me laisse aller, droit dessus. Mais avec la vitesse je n’ai pas le temps de la voir passer ni même de m’y laisser tomber je suis déjà sorti, sur la voie de garage juste derrière… et là, c’est le drame. Je me vautre lamentablement. Je vous laisse admirer le travail.


Hé oui, ATTENTION, cette petite chaussure à roues qui paraît si inoffensive peut blesser !


Un genou gauche, un coude droit (allez comprendre), deux mains et un jean en vrac. Je vous rassure tout de suite les rollers UPS n’ont rien !

Voilà… j’ai fait environ… 200m ! J’hésite à continuer, ça ne fait pas trop mal sur le coup mais on dirait que ça saigne pas mal, je ferais mieux de rentrer nettoyer tout ça, quitte à repartir ensuite… Oui mais le temps de remonter les 200m j’ai compris que je ne repartirai pas tout de suite, je me suis vraiment bien moisi…

Quelques heures plus tard, ça fait toujours sacrement mal et je ne sais pas comment je vais dormir ce soir car je n’ai toujours pas de drap et je ne veux tâcher ni le matelas, ni le duvet qu’on m’a prêté… que du bonheur !

Mais ne vous inquiétez pas… je n’attends qu’une chose… la prochaine éclaircie pour retenter ma chance ! Je compte bien les utiliser ces calices de rollers !

Faites du sport qui disent à la télé !!

Joyeux Anniversaire !

Pourquoi Joyeux Anniversaire ? C’est le titre d’un mail reçu ce matin :

En ce 4 mai 2006, quelle fierté de constater le chemin parcouru par notre Université depuis cinquante-deux ans! Construite avec audace, grâce au leadership que nous exerçons toutes et tous de façon coopérative et qui nous caractérise et nous distingue tant, l’Université de Sherbrooke brille de mille feux. Encore cette année, et ce, pour six années consécutives, nous enregistrons une montée fulgurante des demandes d’admission à tous les cycles d’études. Je me réjouis d’ailleurs que ce soit notamment le cas dans des secteurs moins populaires chez les jeunes aujourd’hui et qui sont pourtant essentiels à notre société. […]

Alors que nous célébrons cette année «40 ans à plein régime coopératif», à vous toutes et tous, qui êtes l’Université de Sherbrooke, et qui la construisez à force de dévouement, de leadership et d’audace, je vous souhaite un très joyeux anniversaire. Comme vous, j’ai déjà hâte de vivre
les progrès que nous connaîtrons au cours de sa 53e année d’existence!

Le recteur de l’Université de Sherbrooke,
Bruno-Marie Béchard, ing., professeur


Fouah je me sens tout fier d’être ainsi remercié pour mon dévouement, mon leadership et mon audace !
Ça c’est pas du Céline Delcampe en tout cas !

Pour le reste des nouvelles, hier AG du Club Plein Air Attitude (prononcer clube, … ahhhh mais c’est donc pour ça que mon grand-père dit clube et scottère, il doit être Québecois !!). Cet été devraient s’organiser plusieurs randos au Québec ou aux States dont quelques-unes plutôt sympa niveau durée (2/3 jours) ou défi physique… on verra si je peux retourner aux States avec ces histoires de visa. Mais aussi une sortie de canot-camping, peut-être du surf, du vélo… et tout ça avec des gens semble-t-il bien sympatiques puisque dès cette première réunion nous sommes allés boire quelques pichets à la Mare au Diable, bar-brasserie du centre-ville… affaire à suivre