Anaïs (bis) et Christophe Mali


Evénement hier à Sherbrooke, deux chanteurs de la nouvelle tendance française en concert !

Je ne vous présente plus Anaïs bien sur.
Parlons de Mali. Christophe Mali pardon ! Ah, pas facile de s’habituer… Hé oui, il s’agit du fameux Mali de Tryo, du Mamagubida ! Alors que Tryo fête ses 10 ans, Mali a décidé de faire un petit bout de chemin en solo. Je cite : « Guitare en bandoulière ou derrière son piano, Christophe Mali nous emmène dans son univers en explorant l’intime, l’amour et les angoisses, le tout auréolé d’une délicieuse touche d’humour et de poésie. »

La soirée débute par la découverte de la salle. Le Vieux Clocher de Sherbrooke. Y est reconstitué une ambiance de bar à chanson : petites tables rondes, bar au fond et serveurs qui passent pendant le concert. Original !
Quitte à voir les artistes en concert, j’aime bien en profiter au maximum. Nous (Julie et moi) sommes donc arrivés une heure en avance, les premiers, et avons pu nous installer au premier rang (de tables), à quelques mètres du micro !
Le concert commence par Anaïs, en tant que « première partie » ! Enfin cela nous a juste valu une ou deux chansons en moins, le concert était tout aussi bon que celui des Francos, Anaïs bien plus en forme et l’ambiance encore plus chaleureuse, un vrai délice.
Arrive ensuite Mali et son piano à queue reflétant ses mains glissant sur les touches. La musique est un peu surprenante au premier abord. Je pense que l’ensemble du public ne connaissait Mali que par Tryo. Puis le public se prend au jeu, commence à participer. Mali, 10 d’expérience sur scène, est parfaitement à l’aise. Il joue avec les spectateurs, entonne des chansons plus entraînantes. La communion est parfaite.
Le must : l’histoire de l’ogre et de la petite Marion, pour laquelle il descend au milieu des tables, sans micro. Tout le monde retient son souffle et admire la prestance. Quelques passages ensuite à la guitare, sa bouche lui sert autant à chanter qu’à siffler.
Deux rappels. Déjà, la dernière chanson, l’extase… Mali débranche sa guitare, redescend de la scène et entame une ballade, 200% unplugged. Beau, tout simplement.
C’est fini, le public est debout, conquis. Anaïs qui a regardé le concert de Mali de la salle, le rejoint sur scène pour le salut. La grande majorité ne devait à peine connaître qu’un des 2 artistes. Peu les oublieront je pense.

Hmmm beaucoup d’émotion dans ce texte !! Je pense que ça le mérite, c’était vraiment génial. De retour chez moi j’ai fait ma première connaissance avec un putois ! Qui, heureusement, n’a pas jugé utile de nous asperger de son doux nectar pestidentiel.
Petit passage ensuite par le Liverpool pour prendre un verre, dodo quelques heures plus tard… je vais encore être fatigué demain. Fatigué, mais heureux !

Les folies de Kiwi aux Francos

Concerts en masse, bonne humeur, surprises, détente, rencontres, …. Quelle journée, quelle aventure ces Francos !!


La journée de la veille ayant été éprouvante et la météo peu encourageante, j’oublie l’idée d’aller faire un peu de roller en matinée à Montréal et prend le bus de 13h. Arrivée 2h30 plus tard, juste pour le début des festivités de la journée.
Mettons nous en situation. Les Francos ce sont 7 scènes extérieures concentrées en plein centre-ville, souvent tellement proches les unes des autres qu’elles ne peuvent être utilisées simultanément. Mais ainsi le public peut se promener librement et aisément d’une scène à l’autre. Les concerts gratuits durent 1h, et s’enchainent sans discontinuer de 15h à minuit.






Album Photo

Première scène, premier spectacle : Le Bestiaire Etincelant. Mise en scène chorégraphique et acrobaties sur fond de musiques aux sonorités on ne peut plus variées : détente et amusement parmi le public de tous âges.
Découverte ensuite d’Alexandre Farina, complétement inclassable avec ses grosses lunettes 70’s, son synthé, sa violoniste en robe de mariée et son guitariste moustachu en complet qui devait déjà être démodé à la fin des années 50. Plutôt Fun !
J’enchaîne avec Steve Marin, la révélation de la journée pour moi. Son style n’est pas révolutionnaire mais il offre du bon pop-rock efficace et une belle prestation sur scène.
Passages plus rapides ensuite devant Mamadou Diabaté, roi de la Kora malienne et ses rythmes entrainant, puis Omnikron, collectif Montréalais de rap souriant (pour différencier du hip-hop français arrogant).
Un petit hot-dog et je me dirige vers la scène Molson Dry pour découvrir El Motor… pas pour très longtemps ! Je n’accroche pas vraiment leur électro-rock. Mais le spectacle est ailleurs. Prenez une marque de bière commerciale, un gros budget, une bonasse et un beau-gosse (il faut dire les choses comme elles sont), quelques mètres cubes d’eau, un aquarium géant et 2-3 accessoires et vous avez une animation commerciale des plus captivantes ! Un gars, une fille qui jouent au frisbee, se servent des verres d’air à la pompe à bière ou encore jouent de la guitare sous l’eau, au milieu d’un poisson rouge et d’une carpe koi complétement traumatisés ! Mais comme l’analysait si bien un vieil homme à mes cotés, bien que l’animation attire l’attention, nos deux nageurs ont bien du mal à faire participer le public sans l’usage de la parole et la majorité des gens retenant même leur souffle !!!
Revenons à nos concerts ! Pas convaincu par El Motor donc, je m’en vais voir La Cédille. Comment qualifier ça !? On va dire hip-hop cuivré aux sonorités Jazz et aux instruments rock ! Ce n’est pas ce que j’ai entendu de plus intéressant non plus.
Peu importe, il est déjà l’heure d’aller voir le concert tant attendu d’Anaïs ! Je dois y aller à l’avance car je n’ai pas mon billet ! Pas que je ne l’ai pas acheté, non, heureusement, le concert est à guichets fermés, mais le réseau de réservation l’a envoyé en France, à mon adresse de facturation… Une petite bière en attendant, et c’est parti !

Première surprise, la salle est minuscule. 300 places grand maximum. Je repère une place libre au premier rang. 3 mètres maximum du micro, les pieds posés sur la scène, la classe ! Anaïs arrive, commence à chanter mais part dans un fou rire après quelques mesures. Elle nous explique alors qu’elle a un peu trop profité des festivités des Francos et que la fatigue commence à l’emporter en ce 3ème jour de concert. Bref, la 3ème tentative est la bonne, le concert est lancé !
Une heure et demi à sourire, plus de temps passé à rire qu’à applaudir, on se croirait presque à un spectacle humoristique tellement les paroles, la mise en scène et ses mimiques sont droles !
Quand je parle de mise en scène, tout est relatif. Ses seuls accessoires sont deux bouteilles de miel et d’eau, une espèce de trompette de fête (presque comme celle de Ludo !!), une guitare et une pédale à effets. Mais il faut dire que bien utilisée, la pédale fait pas mal d’effet ! Pour tout ceux qui ont déjà entendu l’album, sachez qu’il n’y a pas de choristes du tout. Hé oui, c’est simplement Anaïs qui s’enregistre et se repasse en boucle. La plupart des chansons démarrent ainsi, par quelques vocalises qu’elle enregistre et superpose, qui passeront en boucle et en fond pour le reste de la chanson. Plutôt efficace il faut dire.

Enfin voilà, c’était géant, et si vous avez l’intention de la voir, surtout dans une ambiance intime comme celle là, n’hésitez pas une seconde !

Sorti de la salle du Monument National, il me reste un peu de temps pour profiter du dernier concert gratuit, Marco Calliari. Je suis pas fan de musique italienne, ni même de sa musique mais je dois avouer qu’il a été très bon… pour faire vivre son public ! Une grand mère qui part dans une valse avec un jeune d’une vingtaine d’années, avant de sautiller dans tous les sens sur l’air suivant, des farandoles, tout le monde qui saute et tape des mains en même temps. Un concentré de bonne humeur.

Fin des festivités à minuit. Le programme annonce une soirée musique électronique. Je vais aller voir ce que ça donne malgré la fatigue. Je découvre alors que ce n’est pas un spectale en plein air mais dans une boite ! Avec le sac à dos c’est pas le top non plus… Je me résigne alors à rejoindre la station de bus pour y passer la nuit (courte nuit, le bus part à 6h).
Et là, … oui, c’est le drame, comment vous aviez deviné ? Parce que je fais pas une soirée sans une galère ?
Le bâtiment est fermé, barré, verrouillé, bref, impossible d’y rentrer ! Deux solutions, soit je dors dans la rue (pas cool), soit je sors (cool). Vous avez déjà deviné la solution choisie je pense ! Tant pis, on passera outre la fatigue et l’encombrement du sac. Je retourne au Shag pour le party Francofolies. Après 10 minutes de line-up, me voila à l’intérieur. Quitte à être là, je commande une bière, et m’installe dans un coin le temps de finir mon verre.
C’est là que je me fais aborder (ça fait classe de dire ça hein ) : Héééé toi t’es français nan !? La marque Oxbow n’existe pas ici !
Voilà comment en 3 minutes je n’étais plus tout seul ! La jeune fille en question (dont j’ai oublié le nom, honte sur moi )  était une française expartiée depuis 3 ans pour sa maîtrise et son doctorat. Elle était accompagné d’une amie Québecoise et d’un Mexicain avec qui j’ai pas mal discuté. Ils ne sont pas restés très longtemps mais peu avant leur départ la québecoise se fait plutôt directement aborder par un gars, qui s’avére être français aussi ! Blasée de se faire cruiser, elle me renvoie le gars en disant tient discute avec un français !
Je demande pas mieux, comme ça je suis toujours pas tout seul. Lui vient de Paris aussi, et est en vacances pour 2 semaines. Il est accompagné d’une amie française qui a vécu 10 mois à Québec et qui est de retour pour 1 mois et pour sa demande de résidence permanente. Nous avons fait la fermeture ensemble puis continué de discuter un peu.
Voilà comment j’ai passé le temps jusque 3h30. Il reste quand même encore 2h30 à attendre… Je retente la station centrale et là, coup de chance, j’arrive au même moment qu’un bus ! J’ai donc pu profiter des gens qui sortaient pour me faufiler à l’intérieur, et m’y poser un peu, bien plus que reposer, en attendant 6h.
Retour chez moi à 8h, à peine 20h après être parti, 20h tellement remplies !



Egalement ajoutées les photos de la randos de la fin de semaine dernière et 6 chansons québecoises au Radio-Blog :
Kaïn et Les 3 Accords. Enjoy !

Soirée surprise avec des mamans !

Intrigant comme titre n’est-ce pas ?

Mais un peu de patience, je vais commencer par le début de semaine !

Lundi plutôt tranquille au boulot. En rentrant mon coloc me propose d’aller patiner… en partant de chez nous en rollers ! Heuuu j’hésite quand même ! Je me sens de nouveau à l’aise depuis quelques temps mais de là à retenter la fameuse descente de la rue Cabana… M’enfin, allez, je tente quand même !
Hé bin chu même pas tombé héhé. C’était même le fun. Pis j’étais fier, mon coloc est super sportif mais il n’a pas encore l’habitude du roller, c’est moi qu’étais devant ! Le plus dur de partir en roller, c’est que forcément, t’emmènes pas de chaussures. Donc au retour, en bas de la côte, il faut choisir entre remonter pieds nus ou en rollers. Bien sur on est remontés en rollers… usant quand même !
Vous remarquerez que j’ai ajouté en bas à gauche un petit compteur de kilomètres en rollers. Bin ouais j’me la pète et alors !? Ca fait 5 ans que j’ai pas été sportif alors chu fier !

Mardi, la journée de la honte… je ne reviendrai pas là-dessus hein, voir l’article ci-dessous. Le soir : 20 kms de roller pour oublier tout ça…

Mercredi, soirée Karaoké ! D’abord repas au Bla Bla avec Julie. Le Bla Bla : bruyant, un peu sombre, mais copieux, excellent et original ! Une vingtaine de burgers sur la carte, tous plus alléchants les uns que les autres. Fin de soirée à 3h, dodo pas mal plus tard… les bonnes résolutions ne sont pas oubliées mais…

On arrive enfin à Jeudi ! Levé 8h, je prends le bus, j’arrive chez moi à 9h ; je ne suis vraiment pas en état d’aller bosser ; je me recouche jusque 11h. Aïe aïe aïe les résolutions …
Après la soirée de la veille, j’avais bien sur prévu de me reposer ! Mais (vous vous doutez qu’il y a un « mais ») j’ai besoin de discuter avec Julie, me voilà reparti ! Cette fois on reste raisonnable. Je repars à 23h, elle m’accompagne au bus… qui nous démarre sous le nez en nous ignorant complètement ! Ahhh j’étais colère. Il faut attendre une demi-heure pour le suivant.
Enfin il arrive. Je m’installe au fond, tranquille, commence à sortir le lecteur mp3, … quand arrive un groupe de femmes plutôt « énervées » ! Drôle de groupe, elles sont 7, de 25 à 50 ans, et semblent avoir déjà pas mal commencé la soirée. Elles parlent du bar de l’université… Intrigué, je tends l’oreille. On me demande alors si je connais, car elles ont entendu parler de sa fermeture. Me voilà donc à raconter l’histoire de la fermeture du Kudsak mais que la chance est avec elles puisqu’il a rouvert la veille pas très loin.

Elles ont vraiment l’air motivées et me demandent si c’est loin de chez moi… puis si je ne veux pas leur montrer… et aller y boire une bière avec elles…
C’est vraiment pas raisonnable. Mais je ne pouvais pas refuser ! On descend donc tous ensemble du bus en bas de ma rue, et je les emmène au nouveau Kudsak. Installés sur la terrasse à boire quelques bières (la Bud à 2 pour 6 lol) et à discuter le temps passe vite. Voilà donc comment je suis resté attablé jusqu’à 2h30 avec 7 femmes dont 6 mamans de plus de 30 ans, c’était énorme
(record battu quand même, même à Cosne j’avais jamais du faire plus que 5) ! Et tout cela à cause d’une discussion MSN de début de soirée puis d’un bus raté.
Elles faisaient en fait toutes partie des Cuisines Collectives, un organisme à but caritatif qui tenait son assemblée générale annuelle à l’université.
Une histoire incroyable n’est-ce pas ? J’adore l’imprévu et les rencontres comme celles là ! Et puis aucun regret, malgré que je me sois couché tard… je me suis même pas endormi en réunion ce matin !!!

La honte…

La honte de ma vie ce matin.

Mettons nous en situation. Il est 10h, la réunion commence. Sont présents mon directeur de recherche, et 4 de mes collègues. On parle d’abord de ma partie du projet, tout va bien, c’est intéressant. Puis on passe à autre chose et la fatigue commence à me rattraper. Quelques bâillements, je lutte pour garder la tête droite.

Puis d’un seul coup :
Mon tuteur : C’est bon Nicolas on a fini, tu peux te réveiller !
Moi, honteux : Je suis vraiment désolé, j’ai des gros troubles du sommeil en ce moment…
Mon tuteur : Oui ça fait même un bon moment.
Il était midi, je venais de complètement zapper une demi-heure de réunion.

Ca m’est déjà souvent arrivé de m’endormir en cours, et même devant mon pc en stage l’an dernier mais là, en réunion, devant la personne qui m’a fait confiance et m’a permis de passer ces 5 mois au Québec…

C’est décidé, ça n’arrivera plus. Je m’attacherai au lit s’il le faut, je serais plus raisonnable, je me droguerai au café et à la Red Bull mais il faut que ça s’arrête. D’autant plus que le stage est de plus en plus intéressant. Je m’intègre de mieux en mieux au projet, je peux prendre part aux discussions, les perspectives en ce qui concerne ma partie sont motivantes.

De toute façon autant prendre le rythme avant de rentrer pour la création d’Adexos : Fini Kiwi l’étudiant paresseux, voici Nico le professionnel sérieux !

Pourvu que ça dure !

Enfin le Mont Orford !

Oui le Mont Orford (prononcer avec un bel accent américain : euffeuwd), cette fameuse montagne qui me nargue où que je sois à Sherbrooke et que je n’avais pu aller défier il y a 2 semaines à cause de la pluie…

Hier j’envoie un mail à la recherche de personnes intéressées pour une rando cette fin de semaine. Jean-Philippe et Simon, colocataires, m’annoncent qu’ils sont partant, quelque part en Estrie mais sous réserve de la météo. En effet, comme d’habitude, les prévisions avaient changé au dernier moment et la probabilité de pluie pour samedi était passée à 60%.

Réveil donc ce matin à 7h30 … il pleut. J’appelle JP, ils sont toujours motivés malgré tout ! Une heure plus tard ils passent me chercher et nous prenons la direction du Sentier des Crêtes.

Début de la rando à 10h, sous la pluie. Nous montons directement au sommet du Mont Orford par la voie la plus directe, sous le télésiège (enfin, l’originale remontée mécanique faite d’un mélange de sièges et de cabines type oeufs pour être précis). Pas le temps d’arriver en haut que nous sommes déjà dans les nuages. A gauche, notre vue … à droite, la vue qu’on aurait pu avoir.

M’enfin, tant pis, on fera sans la vue pour aujourd’hui.

Nous enchaînons ensuite le Mont Alfred Desrochers, Pic du Lynx, Pic de l’Ours et un dernier dont je ne me souviens plus le nom. La météo aurait pu annoncer 200% de chance de pluie qu’ils auraient été plus près de la vérité. Ca n’arrête pas une seconde. On pourrait appeler ça de la randonnée sur flaque, ou sur ruisseau… voire même à gué de temps à autre ! Je me serais cru revenu 15 ans en arrière à patauger dans la boue. Bien sur, toujours aucun panorama, mais le sentier est vraiment agréable et la forêt a des couleurs magnifiques sous la pluie.
La faune semble assez limitée, nous rencontrons quand même une grenouille et de nouveau un porc-épic sur le chemin du retour (un porc-épic bien plus fashion que celui de la dernière fois, il s’était décoloré le bout des pics en blanc, grande classe).

Retour à la voiture bien dégueulassés et complétement trempés après 6h de marche, et une quinzaine de kilomètres (je ne sais pas si on aurait été plus trempés en sortant d’une piscine).

Seul bémol de la journée, arrivé chez moi, je découvre 1cm d’eau au fond du sac…le portefeuille est dans un état lamentable, le portable buggué, seul l’appareil photo s’en tire pas trop mal. Résultat j’ai des tampons sur toutes les pages de mon passeport presque ! Le peu que j’avais ont tous déteint. Il est actuellement sur mon lit, une feuille d’essuie-tout entre chaque page pour tenter un ultime sauvetage… Pour info, le permis de conduire français supporte très mal aussi la pluie. Mention coup de coeur pour les billets canadiens, plutôt performants de ce point de vue !

Fallait bien que quelquechose aille mal… mais sur, j’y retournerai, sous le soleil !!!

La fin de soirée n’a pas été bien plus calme. Entre la lessive pour les affaires de rando et pour avoir quelques boxers propres, les courses suite à une irrésistible et inexplicable envie de crêpes (ça me prend de temps en temps), la préparation des crêpes, la dégustation des crêpes, et les fraises à la crème en dessert… j’ai mangé comme un roi ! J’adore leur principe « ça périme demain donc on vend moins cher » ou alors « il y a une fraise moisie dans la boite donc on vend pour rien » !!
Faudra aussi que je range tout mon portefeuille suite à la grande opération séchage des papiers… mais bon on verra taleur hein !

— Nb : edit de fin soirée —
Il semblerait que mon téléphone soit mort. Ou du moins griévement blessé et handicapé à vie.
La ligne de touches du bas (*, 0, #) se comporte comme celle du haut (1, 2, 3) …
Le problème c’est que celle du haut n’a pas changé donc pas possible de se dire c’est pas grave il suffit de savoir que c’est inversé (comme les flèches de mon PC lol).
Bref j’attends que ça sèche un peu plus pour arriver à une conclusion définitive mais j’y crois pas trop…

— Nb : edit de landemain midi —
La touche 0 est revenue ! 5 minutes… et ça recommence comme avant. Dièse n’a elle fonctionné qu’une fois. Etoile à l’air de s’être remise.
C’était le dernier bulletin de santé de mon téléphone en phase terminale. A suivre…

Un emploi du temps bien (trop !?) rempli

Ahhhh au secours j’ai besoin de sommeil !!!!!!

Je n’ai encore pas su résister à l’appel du party hier, j’ai craqué, je suis un faible…
Ce qui devait être une petite soirée tranquille s’est transformé en Karaoké endiablé au Jester jusqu’à 3h du matin. Sans compter l’after Gnocchi aux trois fromages Kraft Dinner… et c’est encore une demi-journée de boulot de ratée ce matin, malgré que je me sois contenté de 4h de sommeil.
M’enfin, je crois qu’il est temps de se fixer des limites, au moins sur l’assiduité au stage… D’autant plus que ça devient intéressant. Discussions et prespectives captivantes aujourd’hui, ça fait du bien de retrouver un peu de défi intellectuel, ça motive !


C’est aussi que j’ai du boulot perso à terminer pour fin juin. Et ce n’est pas le plus important puisque pendant ce temps la création d’entreprise suit son cours aussi !
D’ailleurs je tiens à féliciter Ben et Jérôme qui hier, par leur prestation orale éblouissante, ont convaincu les membres du jury du MITI (impossible de trouver la signification du sigle sur Internet, il s’agit d’une structure gouvernementale accompagnant les créations d’entreprises innovantes) de financer notre création (avance remboursable en cas de succès). Les nombres dont nous parlons ici ont 4 zéros… c’est vraiment une grande réussite et une immense opportunité qui devrait nous ouvrir pas mal de portes.
Pour rappel, notre société s’appelle Adexos et propose divers services informatiques, n’hésitez pas à en parler autour de vous !
Mais je vous reparlerai de tout ça prochainement pour le lancement de la nouvelle version de notre site. Création officielle et obtention du statut de Chef d’entreprise prévus en octobre… puisque maintenant il n’est plus envisageable de faire marche arrière !

Chef d’entreprise… Fouah, pas facile à imaginer ! Qui aurait cru ça il y a quelques années !? Ca en jete quand même !!!
Et qui a dit qu’on aurait pas cru ça en lisant ce blog ??! Hé oui, il faut croire qu’il y a plusieurs Kiwi en moi.

Et pour finir, une nouvelle innovation sur ce blog… la météo ! Je vais essayer de la tuner un peu et je l’intégrerai au site, car j’espère bien continuer de vous rendre jaloux avec mon beau soleil (Ok je m’avance un peu, je reste quand même au Québec mais bon, l’espoir fait vivre)

3615 Ma Vie

Me r’vlà ! Où étais-je passé tout ce temps ? C’est l’objet de ce message…
Alors, je vous avais laissé sans nouvelles depuis jeudi, voici un pti résumé !

Jeudi soir, resto au East Side Mario’s à Sherbrooke, tellement bon et copieux !!! Petite soirée avec Julie, bien sympa.

Vendredi, repos… en prévision de la fin de semaine !

Samedi matin, départ pour Montréal, pour retrouver Aurore qui arrive tout droit de Los Angeles (ça fait la classe quand même de dire J’ai des amis de LA !! ). Première étape, la résidence de l’université de Montréal qui nous accueille pour 2 nuits. Le lit double ressemble beaucoup plus à un lit et demi… pis c’est pas qu’on avait besoin de se tenir chaud, la température avoisine les 30°C sous abri aujourd’hui. A part ça c’est quand même la classe pour un prix raisonnable.
Resto Québecois le midi (pas pu m’empêcher de repasser par la binerie du Mont-Royal), visite de la vielle-ville, du Quartier Latin et de la rue Saint-Denis en général l’après-midi pour finalement finir dans un resto Tibétain… à Montréal oui ! Et j’hésiterai pas à recommander le Tibétain… les Momos sont succulents (j’invente rien lol).

Après une courte nuit on passe à dimanche, logique. Il fait encore plus chaud, impressionnant. Programme du jour : shopping ! On a passé au moins une heure chez Bédo (là non plus j’invente pas). Résultat, un jean et un pantalon blanc fafa pour moi, un tailleur et un haut pour Aurore… vive les soldes toute l’année au Québec.
J’ai ensuite eu un peu de mal à trouver les Tams-tams du Mont-Royal, je voulais faire mon chaud sans plan… j’ai encore des progrès à faire. On a quand même réussi à les trouver, de même que le belvédère du Chalet et sa vue sur la ville. Retour ensuite rue Saint-Denis, notre quartier d’adoption pour un délice de resto Méxicain : El Zaziummm (j’oublie peut-être des Z ou des M). Plateau repas pour 2 : Pain Mexicain, nachos, pelure farcies, tacos, chili, riz salade de légumes et fruits exotiques… une fois l’entrée finie la serveuse est arrivée avec un le 2ème plateau qu’on a honnêtement refusé en se disant que c’était bien trop pour être pour nous… mais c’était bien pour nous. Et bien sur un petit Shooter digestif mais sans Téquila… souvenirs répulsifs obligent !!
Fin de la soirée au Quartier Latin, pour ne pas changer.

Lundi, il fait encore encore plus chaud. Incroyable, qui aurait cru avoir du temps comme ça au Québec ! Comme prévu on part pour une petite promenade en roller. Résultat de la ballade : de beaux coups de soleil pour Aurore qui n’en avait pas pris un seul à LA en 10 mois. Alors là je suis fier de moi et du Canada.
Retour le soir même à Sherbrooke, 2h de sommeil dans le bus qui, pour faire durer le plaisir, s’est amusé je ne sais pourquoi à emprunter ce qu’on pourrait appeler la variante touristique du parcours : passage par Memphrémagog au bord du lac pour admirer une superbe vue…
Mais ce n’est pas fini… j’ai enchaîné avec soirée sur la terrase entre colocs ! De ce temps là une bière fraîche dans la tiédeur du soir ne se refuse pas.
J’aurais vraiment profité de cette fin de semaine jusqu’au bout !


C’est tellement agréable
le roller au Québec ….

Mardi, retour au boulot
Fouah que c’est dur… Personne ne semble avoir remarqué mon absence la veille. Sauf que tout le monde est au courant que j’ai été chargé de développer l’Agent Apprenant ! Ah oui sauf vous c’est vrai… Hé oui, j’ai du travail depuis vendredi !! J’ai été officiellement chargé de concevoir une partie du logiciel, la modélisation des actions et des connaissances de l’étudiant en fonction de ce qu’il manipule sur l’interface.
Donc aujourd’hui mes collègues n’ont pas perdu de temps et me sont immédiatement tombés dessus pour me mettre au jus et faire le point… une journée de réunion… plutôt indigeste !
Le pire !? En sortant du bureau je découvre avec stupeur qu’il a plu. Il faisait si beau… mais heureusement le beau est revenu aussi vite, asséchant les routes et me permettant de me défouler de cette longue et difficile journée autour du Lac des Nations.
4 tours dans le vent, en plus des dizaines de kilomètres à pied de la fin de semaine… je suis K C !!!

Bonne nuit 🙂

Week-end à Montréal

Voui bin demain hein le week-end à Montréal… pasque la seule chose que je vous dirai pour le moment c’est qu’il n’a pas été de tout repos, que je devais dormir ce soir et que je n’ai finalement pu resister à l’appel de la bière (les bières pour être exact ) avec mes collocs, au frais, sur le balcon. Il fait tellement chaud !!!!

23h30, je vais enfin prendre ma douche et me coucher …

Allo Stop, roller, lessive et Perdus !

Beaucoup de choses pour une seule journée me direz-vous ! Alors allons-y dans l’ordre !

Qu’est-ce donc Allo Stop ? La page d’histoire de leur site commence ainsi :

Tout le monde connaît Allo Stop. Tout le monde connaît LA boîte de covoiturage au Québec. C’est reconnu, ça marche.

Pour dire à quel point c’est connu ici ! Pour pas me fouler, voici un autre extrait du site 🙂

Allo Stop,  c’est un service de covoiturage apprécié par plus de 60000 membres qui ont contribué, par leurs expériences et leurs suggestions, à l’élaboration de cette formule gagnante !

Economique (2 fois moins cher que le bus), très développé dans tout le Québec, convivial puisque ça permet de faire des rencontres, sécurisé (un conducteur emmène minimum 2 passagers) … ce service à tout pour plaire ! Tout cela pour 6$ alors qu’en un seul aller à Montréal j’en économiserais 12$. Pour le moment je n’ai pas trouvé de voiture pour ce week-end mais j’aurais certainement l’occasion de m’en servir prochainement, pour les Francofolies ou autre !

Pour m’inscrire je devais obligatoirement passer à l’agence, de l’autre coté du lac, aucun bus n’y va. Solution de secours : les rollers ! Il n’a pas trop l’air de vouloir pleuvoir… je me lance. Finalement, après être passé chez Allo Stop on voyait presque un peu de soleil ! J’ai donc pas pu résister à l’appel de la boucle du Lac des Nations, ça faisait 2 semaines que je n’avais pas pu y aller à cause du mauvais temps. 4 tours seulement cette fois mais bon c’était une remise en jambes et j’étais allé chez Allo Stop
J’ai quand même eu le temps de faire la discussion à une dame très symathique, la trentaine. Je la double… je m’arrête à la fontaine… mais elle n’avais pas remarqué et elle a été bien surprise en me voyant la redoubler ! Elle m’explique alors que c’est la première fois qu’elle en fait, qu’elle est en pause, elle retourne au travail après… Enfin bref un pti moment sympa !
(Ben, pas la peine de demander mensurations et adresse, j’ai pas gardé le contact )

Retour ensuite à l’appart, il me reste 2h avant le Season Finale de Lost comme ils disent. 2h pour manger, prendre une douche (par respect pour les collocs) et faire la lessive en prévisions de la fin de semaine.
Pour ce qui est de la lessive, je vous réserve très bientôt un article exprès !!
Ma bouffe, rien de bien intéressant…
Parlons de Perdus !

Le dernier épisode ce soir, les derniers épisodes de la saison 2 devrais-je dire… 2 heures de bonheur ! Bon c’est un peu exagéré mais c’était vraiment bon.
Début à 20h par la diffusion d’une espèce de mix d’épisodes sur le thème « Comment la foi à guidé les survivants depuis leur arrivée sur l’île ». Rien de bien excitant mais un bon état des lieux pour se préparer au grand final. Un final plutôt réussi et qui répond à pas mal de questions, il faut l’avouer, tout en en préparant d’autres pour la saison 3, bien sur…
Il est temps de faire un bilan personnel de la Saison 2 … je pense pas gâcher quoi que ce soit en révélant des secrets mais pour ceux qui voudraient être sur de ne rien savoir… suivez les flèches, reprenez la lecture ici 










La saison 2 est globalement une réussite je pense, le scénario reste toujours aussi prenant même si on perd un peu d’entrain à attendre les épisodes 2 semaines parfois. Mais bon il n’y a que 24 épisodes, question de coût et une saison de programmation en dure quelques 33 je crois, donc il faut bien s’arranger… ce sont les règles de la télé, dictées par la monnaie (c’est la monnaie qui dirige le monde, c’est la monnaie qui dirige la terre, et qu’on le veuille ou non, c’est comme ça, on ne peut rien y faire chantaient les Nèg’ Marrons à l’époque où j’écoutais du rap).
Petit regret vis à vis du scénario : On observe principalement une lutte entre les gentils et les méchants, ainsi que beaucoup d’affrontements psychologiques internes au groupe des rescapés. On oublie un peu tout le coté paranormal qui avait fait beaucoup du succès et du suspense du premier opus je pense (les ours blancs, la fumée noire, les arbres arrachés, …). Dommage. On cherche surement a rationnaliser un peu les choses pour trouver une fin plus crédible, c’est légitime.

Voila mon modeste avis… sur que vous voulez pas le lire ?? Ben et Cyrille qui m’ont tant parlé de Lost à table avant même que je commence la saison 2 ?? 🙂

Allez, c’est tout pour ce soir… je vous laisse pour finir d’apprécier à sa juste valeur mon DJ Loskiller Mix 9 … ahhh mon corps bouge tout seul sur le beat !!!

Leçon de vocabulaire

Enfin un peu de culture québecoise dans ce blog ! Puisqu’on a une nouvelle consultante québecoise , voyons un peu de vocabulaire !

Quelques termes viennent de sites Internet mais la grande majorité rélève du « vécu » !!
Et je suis sur que j’en oublie des centaines ! Mais ça va mieux dernièrement, je commence à m’habituer, j’arrive même à avoir une discussion avec Shanny mon colloc !

Allez, j’ai même trié ! Et comme il n’y a pas de copyright, vous pouvez vous amuser à les utiliser en France…

Adjectifs et adverbes
poche = nul
plate = ennuyeux
fucké = teubé, à l’ouest, cassé
magané = moisi, pourri
pantoute = pas du tout (pas en toute)
épais
 = con
vedge = fatigué
crosseur = menteur
dans le champ = perdu
stun gran slak = grand et svelte


Verbes
cruiser = draguer
agacer = allumer (pas la lumière)
pogner = attraper
jaser = parler, discuter
crisser son camp = partir
tromper = fourrer
foxer
= manquer les cours
s’en côlisssssser = s’en foutre

sacrer en esti = blasphèmer
se tirer une bûche = s’asseoir
s’enivrer  = se prendre une ostie brosse
s’écraser
= s’étendre
embrasser = frencher (en tabarnak)
licher le cul
= complimenter son patron
manger en sacrament = se goinfrer
se mettre en crissss = se fâcher
en calisssser une = en mettre une
se péter la gueule = manquer son coup
crissssser dewors = congédier
sentir le swing = oublier son déodorant
caller = appeller
checker = vérifier
peser sa clutche = débrayer
colisser les brake = freiner
tirer une pisse = pisser
être crampé = se tordre de rire
japper = crier
se fendre le cul = se forcer (imagé…)
roscher = avoir de la difficulté

Noms
allo = bonjour
bienvenue = de rien
bonjour = bonjour ou au revoir
gang = bande d’amis
ma blonde = ma copine, petite amie
mon chum (prononcer « tcheum ») = mon mec, petit ami
ma chum de fille, mon chum de mec = mon amie, mon pote
dépanneur = épicier
breuvage = boisson
soulier = n’importe quelle chaussure
ustensiles = couverts
char = voiture
pamphlet = prospectus
circulaire = catalogue de supermarché
le flu
= la chiasse
wipers = essuie-glaces
lendemain de veille = gueule de bois
une graisseuse = une frite
un roteux = un hotdog

Pour ce qui est des jurons (oui vous auriez pu le dire de suite que c’est tout ce qui vous intéressait), on a bien sur le mondialement fameux Tarbernacle qui se dit Tabarnak s’il vous plaît, Calisse (Côôôlisse), Sacrement (bon là suffit de prendre l’accent, débrouillez vous ), Ostie (Esti), Crisse. Après on a quelques variations comme les combinaisons (Sacrement de Calisse…), les formes verbales (Crisser, Côlisser… Tabernaker ne marche pas, non Marine…), mais aussi les déformations afin de paraître moins vulgaire comme Caline au lieu de Calisse ! Bref, l’éventail est plutôt étendu… je continue mon apprentissage pour vous revenir avec encore plus d’expressions !

Demain soir le final de Perdus saison 2… 2h d’épisodes, je pense que je vais me faire la soirée complète : 19-21h sur CTV et 21-23h sur ABC … bin oui c’est en anglais, faut bien les voir 2 fois pour comprendre !!
Espérons que ce sera un peu moins compliqué que la dernière fois….