Sur les plaines d’Abraham …






Album Photo
Sur les plaines d’Abraham, l’armée trinquait à l’eau d’vie
Tout en bas de la falaise, les Anglais prenaient fusils
Ils avaient préparé l’assaut en catimini
Et quand un grand coup de canon est venu déchirer la nuit
Montcalm enfourcha son cheval, les facultés affaiblies…

La bataille v’nait juste de commencer
Les Français étaient ben trop paquetés
Y’ont mangé une cibole de raclée

Les Anglais ont marché sur Québec
Ça mes amis c’était le pire échec
Notre nation aux mains des Red Necks

Si Montcalm avait pas été saoûl
Si l’armée avait pas pris un coup
Les Anglais frappaient leur Waterloo

Le Québec c’t’une histoire de boisson
Y’a d’l’argent à faire avec des saoûlons
Y’ont ouvert la brasserie Molson…!

Les patriotes sont révoltés
Le régime anglais devra tomber
Y’ont sorti leurs ceintures fléchées
Les patriotes étaient solidaires
Pour arriver à la victoire
Il faudra arrêter de boire!

La morve au nez pis les dents serrées
Yzont ben tenté de s’insurger
Mais comme d’habitude tout a foiré

Nos patriotes c’taient pas des chieux
Mais les Anglais étaient trop nombreux
Fa’qu’y sont retournés chez eux…!

Pis y a eu octobre 70
On a ben parlé des felquistes
Y’avait même un buté et un ministre
Le gouvernement a eu l’air c.on
Mais ç’a duré l’temps d’une saison
Yé ont tout’ sacré en prison

Depuis c’temps-là on s’est écrasés
On passe not’temps d’vant la Télé
À jouer au dart su’l vidéoway

Ramène les bouteilles au dépanneur
Fais ça vite ça ferme à onze heures
Tu mettras les bières dans l’cooler!

Vous aurez peut-être reconnu la chanson Mon Pays, des Cowboys Fringants, présente sur le Radio Blog. Le remix de cette fin de semaine pourrait ressembler à quelquechose comme « Sur les plaines d’Abraham, Québec fétait sa Patrie, Tout en haut des falaises, c’était vraiment la folie… ».
Comment résumer la fête en quelques mots ?
Patriotique, Fière, Bleue, Immense, Alcoolisée, … Pas facile !

On m’avait dit il y a un peu plus d’un mois : « Si tu veux voir des vrais Québecois, va sur les plaines d’Abraham, à Québec, pour la Saint-Jean. » Il n’en faut pas plus pour me convaincre. Coté pratique, je n’avais besoin que de 2 choses : une voiture et des amis !
La voiture était déjà réservée depuis un bon moment, dans une autre agence que la dernière fois, pour changer un peu. Donc pas de petite Yarris cette fois… mais une grosse Pontiac Pursuit coupé !!! Impressionant pour un véhicule économique. Je crois que je n’ai jamais conduit une voiture aussi puissante. Ahhh ces américains ! Bon il manquait peut-être un peu de place pour mes passagers arrières, les sièges étant encore plus espacés que dans la Yarris mais la conduite fut un vrai plaisir.
Je n’ai pas eu trop de mal à trouver les amis non plus : Julie ; Tania, sa meilleure amie ; Bérangère, une française nouvellement arrivée dont j’avais fait la connaissance via ce Blog ; et Anne-Hélène, une de ses collègues de la fac de pharma de Nancy. Hé oui, j’étais en très bonne compagnie !!

  
Ma nouvelle voiture (en mauve par contre ! )


Nous sommes donc partis de Sherbrooke vendredi 23 en fin de matinée. 3 petites heures de route et la découverte des beignes Tim Hortons plus tard, nous arrivons dans la Capitale Nationale. Je vous ferai grâce des péripéties pour trouver un stationnement. Bref, nous avons une bonne partie de l’après-midi pour découvrir la ville. Visite pas très originale mais toujours efficace : rues et portes Saint-Jean et Saint-Louis, Chateau Frontenac, Terasse Dufferin, …

Le soleil commence à descendre, l’heure approche, nous retournons sur les Plaines. Le spectacle n’est pas encore commencé, la foule n’est pas encore présente, mais c’est déjà impressionant. On choisi la version tranquille en s’installant sur une petite colline, à quelques 200m de la scène peut-être !
Les organisateurs distribue des drapeaux aux rares personnes qui n’en ont pas encore. La première partie du spectacle commence, les drapeaux s’agitent, c’est beau ! Le premier concert est une collaboration de nombeux artistes, alternant leurs chansons et les classique Québecois. Pour ne citer qu’eux : Mes Aieux, Les Respectables, France d’Amour, Marjo, Andrée Watters,Vincent Vallières, Corbach… Les chansons alternent avec les prises de parole engagées sur le gouvernement actuel et les perspectives d’indépendance du Québec. Vraiment sympa, j’ai particulièrement apprécié Mes Aieux. Mais bien que je ne connaisse pas toute les chansons, l’ambiance à elle seule est tout simplement envoutante.
Petit intermède vers minuit. Une artiste lit au public un texte sur la fierté nationale Québecoise. Tellement émouvant…
Le feu de la Saint-Jean est allumé, le concert continue avec Vincent Vallières. La foule est toujours aussi nombreuse, si ce n’est plus. 200000 personnes d’après les organisateurs ! Mais tout le monde n’a déjà qu’une chose en tête, le concert suivant, les COWBOYS FRINGANTS !!! Les fameux Cowboys que j’avais tant envie de voir en concert. Hé bien je n’ai pas été déçu. 2 heures de communion avec un public en transe et plus que réceptif à leurs discours nationalistes, une ambiance incroyable où tout le monde se mélange pour danser, des rencontres étonnantes de gens saouls, … Intense !

Retour à la voiture à 4h, pour me reposer un ti peu quand même, alors que Julie et Tania continuent la soirée. La plupart des gens suivent le mouvement et quittent les plaines après les Cowboys mais l’ambiance reste hallucinante. En dehors des barrières du site se sont formés des dizaines de petits groupes autour de feux de camp, directement allumés sur le gazon du parc ! L’air, le sol, les gens, … tout respire l’alcool ! « Le Québec c’t’une histoire de boisson » chantaient les cowboys !!!


Problème pour se reposer, à 4h, les premières lumières du jour apparaissent, sans parler des autres qui reviennent à leur voiture. Résultat, 1h30 à somnoler sur le siège avant et on décide de lever le camp, pour prendre un café … et trouver des toilettes ! Mais tout est fermé à 6h30 un samedi de Saint-Jean. Normal, les gens viennent juste de se coucher ou ne sont même pas encore rentrés chez eux ! Dernier recours, le MacDo. Le pire ce que nous ne sommes pas les seuls à commencer la journée de la Saint-Jean, la Fête Nationale, par un Mac Donald ! Mais même là il a fallu attendre que le nettoyage soit terminé. Enfin les portes s’ouvrent, ruée vers les toilettes !!

Finalement pas reposé mais sous l’influence du café nous partons à la découverte du Petit Champlain. Toujours aussi beau et agréable ce quartier. Retour sur les hauteurs pour déjeuner sur la terasse d’un petit italien, à l’ombre. Je ne me plaindrai pas du soleil cette fois, il a tout simplement été parfait toute la fin de semaine.
Départ en début d’après-midi pour la Chute Montmorrency. Seule Tania l’avait déjà vue je crois, ce serait dommage pour les autres d’être si près sans y aller, cela n’a beau être que de l’eau, c’est vraiment à voir. On prend quelques photos, on grimpe au sommet de la chute, on prend quelques photos, on redescend, on reprend quelques photos et retour à Québec, prêts à rentrer. Mais plutôt que de repasser par les ponts nous prenons le traversier (bateau) Québec-Lévis, pour changer, mais aussi car c’est de ce bateau qu’on a les plus belles vues sur la vieille ville.

Enfin, retour à Sherbrooke entrecoupé par les pauses café (manque de sommeil oblige), et animé par la découverte tardive de la jauge d’essence (bin oui, je n’avais pas pensé à regarder avant qu’elle ne se mette à biper et afficher Niveau d’Essence Bas) ! Quelques 35h après notre départ, mais quelles 35h… 2h de sommeil, visite de Québec, fête de la Saint-Jean … Fiou, une fin de semaine que je ne suis pas prêt d’oublier !

Rando internationale

Vous vous en doutez, ce n’est pas aujourd’hui que je suis allé en Patagonie ou au Népal. Quand je dis « internationale » il s’agit bien sur du Canada et des Etats-Unis. Mais l’originalité est ailleurs !
Je n’ai pas fait un peu de rando au Canada et un peu aux USA, non, on devrait plutôt dire un pied au Canada (Québec) et l’autre aux US (Maine) ! Reprenons depuis le début, je vous sens perdus.

Lundi, mail envoyé au club plein air : Recherche personnes motivés pour rando d’un jour ou deux cette fin de semaine. Vous vous en doutez, je réponds immédiatement !

Vendredi :
18h : Les choses se sont oragnisées. Nous sommes 5, un chauffeur, une voiture, on attends juste la confirmation définitive de Marie-Andrée qui a pris l’organisation de tout cela à sa charge.
21h : Toujours pas de nouvelles… ça craint cette histoire. Je me résigne, la mort dans l’âme, à faire le party avec mes colocs.

Samedi :
1h : Je m’explose l’orteil sur un meuble, ça m’apprendra à marcher pieds nus. Problème, c’est celui que je me suis cassé l’an dernier, et la bière aidant, je me rends pas compte de suite que je saigne gros.
2h : Toujours pas de nouvelles, je me couche. Optimiste, je mets quand même le réveil à 7h au cas où j’aurais un mail matinal.
7h : Rien
Bon cette fois j’abandonne, dodo ! Après tout, vu mon état (de fatigue, d’ébriété et d’orteil), ce n’est pas plus mal
12h : J’envoie quand même un mail à Marie-Andrée, savoir si tout est annulé ou s’il y a juste eu un problème de comm avec moi… et lui propose de nous rattraper le lendemain !
22h : Après de longues discussions, on arrive à se mettre d’accord. On est 3 à être intéressés. Il faut juste louer une voiture. Ce dont nous ne pourrons être surs que le lendemain matin, à l’ouverture des agences. Ahhhh, j’adore l’imprévu !!!

Dimanche :
8h00 : J’appelle ViaRoute. Oui, ils ont des voitures économiques disponibles !
8h02 : J’appelle Marie-Andrée : « C’est bon, on peut y aller, j’arrive dans 1h ! »
8h05 : Je saute dans les rollers pour récupérer la voiture à l’autre bout de la ville. Pas de bus le dimanche à cette heure là !
8h25 : Arrivée à l’adresse indiquée, pas de loueur.
8h30 : J’appelle le loueur d’une cabine, il viennent de changer d’adresse. Heureusement ce n’est pas très loin.
8h35 : Enfin j’ai trouvé l’agence !
8h40 : J’ai vraiment forcé sur les rollers et il a beau être très tôt le matin, il fait au moins 20°C sous abri. Je me sens super mal, je veux pas le montrer au loueur, il faudrait pas qu’il me refuse la location… Je trouve la clim comme excuse pour aller un peu prendre l’air. Je limite malaise, limite vomi… Compréhensif, il m’offre un verre d’eau. Ca va mieux !
8h50 : Après quelques explications me voici au volant d’une belle Toyota Yarris 2006 toute automatique.
9h00 : Je passe chercher Julien et mes affaires.
9h30 : On embarque Marie-Andrée et nous voilà enfin partis !!!

On va abandonner le style rapport d’activités hein, c’était juste pour donner une idée de l’excitation du dimanche matin. Voyons ce que donne le mode Topo-Guide de Randonnée.

Après un peu plus d’une heure de route vous arriverez au petit mais bien nommé village-au-milieu-de-nulle-part de Notre-Dame des Bois. Contrairement à ce que vous pensez, ce n’est pas fini ! Encore 15km de route… avant de tourner à droite pour 6kms de piste (genre Metal Road de Nouvelle-Zélande, que de souvenirs). Au bout de la piste, il est impératif de s’inscrire (5$ par véhicule) pour entrer dans le parc du Mont Gosford. Cela permet de s’assurer que tout le monde revient bien de sa journée de rando. De là, reprenez une nouvelle fois la voiture pour 6km de route forestière. C’est là que vous vous direz que la Yarris n’était peut-être pas le véhicule le plus approprié pour un tel trip.
Enfin vous pourrez descendre de voiture, presque une heure plus tard que ce que vous auriez espéré.
Le sentier débute par la montée du Mont Gosford. 4,5km plutôt tranquilles, en sous bois. Attention cependant aux nombreuses parties de sentier qui ont récemment changé. Les directions ne sont pas évidentes. Quelques 2h plus tard vous atteindrez le sommet et son perchoir de bois offrant une magnifique vue à 360°C sur la région de Mégantic au Québec et les Etats-Unis. Bref, beaucoup de forêt dans votre champ de vision !


Au sommet du Mont Gosford
Voir le panoramique

Après la pause déjeuner le sentier prend la direction de la frontière. Ca monte et ça descend pas mal, soyez prévenus. Cela reste cependant très accessible sauf s’il fait extrêment chaud (genre 30°C sous abri…). Les passages découverts sont alors très éprouvants.
Vous arriverez à la frontière auprès d’une des bornes qui la jalonnent. Pour qu’elle puisse être visible par satellite, la frontière est défrichée sur 10m de large. Impresionnant, mais pas très pratique pour randonner. Les débis ne sont pas ramassés, cachant parfois les marques. Ce n’est vraiment pas la partie la plus agréable. Heureusement, la vue du Cap Frontière sur l’état du Maine vous consolera.


Cap Frontière

La fin du sentier est plus tranquille. Plutôt ombragée et en descente, cela passe assez vite. Vous pourrez vous y arrêter à de nombreux endroits pour vous rafraîchir auprès des ruisseaux. Attention cependant aux mouches, prêtes à tout pour vous ruiner les jambes (une cinquantaine de traces rouges au bas mot…).
Retour à la voiture par en redescendant une partie de l’ascension du Mont Gosford, fatigués, mais très certainement enchantés par cette belle journée que vous aurez passée !

Statistiques :
Longueur : 17 kilomètres
Dénivelé positif : > 1000 mètres
Durée indicative : 6 heures
Coût : 25$ tout compris (location, essence, passage, carte) à 3 depuis Sherbrooke
Volume d’eau a prévoir : plus de 2,5L par grosses chaleurs !
Retour à Sherbrooke : pas avant 20h30 !


On peut difficilement faire plus près des Etats-Unis

Vous vous en doutez, j’ai adoré !  L’excitation de l’imprévu, de l’organisation au dernier moment, le plein air, le soleil (presque trop mais je me plaindrai pas d’un des premiers dimanches sans pluie), un bon défi physique, 2 compagnons de route très agréables … la totale pour une journée plus que réussie !!!

Anaïs (bis) et Christophe Mali


Evénement hier à Sherbrooke, deux chanteurs de la nouvelle tendance française en concert !

Je ne vous présente plus Anaïs bien sur.
Parlons de Mali. Christophe Mali pardon ! Ah, pas facile de s’habituer… Hé oui, il s’agit du fameux Mali de Tryo, du Mamagubida ! Alors que Tryo fête ses 10 ans, Mali a décidé de faire un petit bout de chemin en solo. Je cite : « Guitare en bandoulière ou derrière son piano, Christophe Mali nous emmène dans son univers en explorant l’intime, l’amour et les angoisses, le tout auréolé d’une délicieuse touche d’humour et de poésie. »

La soirée débute par la découverte de la salle. Le Vieux Clocher de Sherbrooke. Y est reconstitué une ambiance de bar à chanson : petites tables rondes, bar au fond et serveurs qui passent pendant le concert. Original !
Quitte à voir les artistes en concert, j’aime bien en profiter au maximum. Nous (Julie et moi) sommes donc arrivés une heure en avance, les premiers, et avons pu nous installer au premier rang (de tables), à quelques mètres du micro !
Le concert commence par Anaïs, en tant que « première partie » ! Enfin cela nous a juste valu une ou deux chansons en moins, le concert était tout aussi bon que celui des Francos, Anaïs bien plus en forme et l’ambiance encore plus chaleureuse, un vrai délice.
Arrive ensuite Mali et son piano à queue reflétant ses mains glissant sur les touches. La musique est un peu surprenante au premier abord. Je pense que l’ensemble du public ne connaissait Mali que par Tryo. Puis le public se prend au jeu, commence à participer. Mali, 10 d’expérience sur scène, est parfaitement à l’aise. Il joue avec les spectateurs, entonne des chansons plus entraînantes. La communion est parfaite.
Le must : l’histoire de l’ogre et de la petite Marion, pour laquelle il descend au milieu des tables, sans micro. Tout le monde retient son souffle et admire la prestance. Quelques passages ensuite à la guitare, sa bouche lui sert autant à chanter qu’à siffler.
Deux rappels. Déjà, la dernière chanson, l’extase… Mali débranche sa guitare, redescend de la scène et entame une ballade, 200% unplugged. Beau, tout simplement.
C’est fini, le public est debout, conquis. Anaïs qui a regardé le concert de Mali de la salle, le rejoint sur scène pour le salut. La grande majorité ne devait à peine connaître qu’un des 2 artistes. Peu les oublieront je pense.

Hmmm beaucoup d’émotion dans ce texte !! Je pense que ça le mérite, c’était vraiment génial. De retour chez moi j’ai fait ma première connaissance avec un putois ! Qui, heureusement, n’a pas jugé utile de nous asperger de son doux nectar pestidentiel.
Petit passage ensuite par le Liverpool pour prendre un verre, dodo quelques heures plus tard… je vais encore être fatigué demain. Fatigué, mais heureux !

Les folies de Kiwi aux Francos

Concerts en masse, bonne humeur, surprises, détente, rencontres, …. Quelle journée, quelle aventure ces Francos !!


La journée de la veille ayant été éprouvante et la météo peu encourageante, j’oublie l’idée d’aller faire un peu de roller en matinée à Montréal et prend le bus de 13h. Arrivée 2h30 plus tard, juste pour le début des festivités de la journée.
Mettons nous en situation. Les Francos ce sont 7 scènes extérieures concentrées en plein centre-ville, souvent tellement proches les unes des autres qu’elles ne peuvent être utilisées simultanément. Mais ainsi le public peut se promener librement et aisément d’une scène à l’autre. Les concerts gratuits durent 1h, et s’enchainent sans discontinuer de 15h à minuit.






Album Photo

Première scène, premier spectacle : Le Bestiaire Etincelant. Mise en scène chorégraphique et acrobaties sur fond de musiques aux sonorités on ne peut plus variées : détente et amusement parmi le public de tous âges.
Découverte ensuite d’Alexandre Farina, complétement inclassable avec ses grosses lunettes 70’s, son synthé, sa violoniste en robe de mariée et son guitariste moustachu en complet qui devait déjà être démodé à la fin des années 50. Plutôt Fun !
J’enchaîne avec Steve Marin, la révélation de la journée pour moi. Son style n’est pas révolutionnaire mais il offre du bon pop-rock efficace et une belle prestation sur scène.
Passages plus rapides ensuite devant Mamadou Diabaté, roi de la Kora malienne et ses rythmes entrainant, puis Omnikron, collectif Montréalais de rap souriant (pour différencier du hip-hop français arrogant).
Un petit hot-dog et je me dirige vers la scène Molson Dry pour découvrir El Motor… pas pour très longtemps ! Je n’accroche pas vraiment leur électro-rock. Mais le spectacle est ailleurs. Prenez une marque de bière commerciale, un gros budget, une bonasse et un beau-gosse (il faut dire les choses comme elles sont), quelques mètres cubes d’eau, un aquarium géant et 2-3 accessoires et vous avez une animation commerciale des plus captivantes ! Un gars, une fille qui jouent au frisbee, se servent des verres d’air à la pompe à bière ou encore jouent de la guitare sous l’eau, au milieu d’un poisson rouge et d’une carpe koi complétement traumatisés ! Mais comme l’analysait si bien un vieil homme à mes cotés, bien que l’animation attire l’attention, nos deux nageurs ont bien du mal à faire participer le public sans l’usage de la parole et la majorité des gens retenant même leur souffle !!!
Revenons à nos concerts ! Pas convaincu par El Motor donc, je m’en vais voir La Cédille. Comment qualifier ça !? On va dire hip-hop cuivré aux sonorités Jazz et aux instruments rock ! Ce n’est pas ce que j’ai entendu de plus intéressant non plus.
Peu importe, il est déjà l’heure d’aller voir le concert tant attendu d’Anaïs ! Je dois y aller à l’avance car je n’ai pas mon billet ! Pas que je ne l’ai pas acheté, non, heureusement, le concert est à guichets fermés, mais le réseau de réservation l’a envoyé en France, à mon adresse de facturation… Une petite bière en attendant, et c’est parti !

Première surprise, la salle est minuscule. 300 places grand maximum. Je repère une place libre au premier rang. 3 mètres maximum du micro, les pieds posés sur la scène, la classe ! Anaïs arrive, commence à chanter mais part dans un fou rire après quelques mesures. Elle nous explique alors qu’elle a un peu trop profité des festivités des Francos et que la fatigue commence à l’emporter en ce 3ème jour de concert. Bref, la 3ème tentative est la bonne, le concert est lancé !
Une heure et demi à sourire, plus de temps passé à rire qu’à applaudir, on se croirait presque à un spectacle humoristique tellement les paroles, la mise en scène et ses mimiques sont droles !
Quand je parle de mise en scène, tout est relatif. Ses seuls accessoires sont deux bouteilles de miel et d’eau, une espèce de trompette de fête (presque comme celle de Ludo !!), une guitare et une pédale à effets. Mais il faut dire que bien utilisée, la pédale fait pas mal d’effet ! Pour tout ceux qui ont déjà entendu l’album, sachez qu’il n’y a pas de choristes du tout. Hé oui, c’est simplement Anaïs qui s’enregistre et se repasse en boucle. La plupart des chansons démarrent ainsi, par quelques vocalises qu’elle enregistre et superpose, qui passeront en boucle et en fond pour le reste de la chanson. Plutôt efficace il faut dire.

Enfin voilà, c’était géant, et si vous avez l’intention de la voir, surtout dans une ambiance intime comme celle là, n’hésitez pas une seconde !

Sorti de la salle du Monument National, il me reste un peu de temps pour profiter du dernier concert gratuit, Marco Calliari. Je suis pas fan de musique italienne, ni même de sa musique mais je dois avouer qu’il a été très bon… pour faire vivre son public ! Une grand mère qui part dans une valse avec un jeune d’une vingtaine d’années, avant de sautiller dans tous les sens sur l’air suivant, des farandoles, tout le monde qui saute et tape des mains en même temps. Un concentré de bonne humeur.

Fin des festivités à minuit. Le programme annonce une soirée musique électronique. Je vais aller voir ce que ça donne malgré la fatigue. Je découvre alors que ce n’est pas un spectale en plein air mais dans une boite ! Avec le sac à dos c’est pas le top non plus… Je me résigne alors à rejoindre la station de bus pour y passer la nuit (courte nuit, le bus part à 6h).
Et là, … oui, c’est le drame, comment vous aviez deviné ? Parce que je fais pas une soirée sans une galère ?
Le bâtiment est fermé, barré, verrouillé, bref, impossible d’y rentrer ! Deux solutions, soit je dors dans la rue (pas cool), soit je sors (cool). Vous avez déjà deviné la solution choisie je pense ! Tant pis, on passera outre la fatigue et l’encombrement du sac. Je retourne au Shag pour le party Francofolies. Après 10 minutes de line-up, me voila à l’intérieur. Quitte à être là, je commande une bière, et m’installe dans un coin le temps de finir mon verre.
C’est là que je me fais aborder (ça fait classe de dire ça hein ) : Héééé toi t’es français nan !? La marque Oxbow n’existe pas ici !
Voilà comment en 3 minutes je n’étais plus tout seul ! La jeune fille en question (dont j’ai oublié le nom, honte sur moi )  était une française expartiée depuis 3 ans pour sa maîtrise et son doctorat. Elle était accompagné d’une amie Québecoise et d’un Mexicain avec qui j’ai pas mal discuté. Ils ne sont pas restés très longtemps mais peu avant leur départ la québecoise se fait plutôt directement aborder par un gars, qui s’avére être français aussi ! Blasée de se faire cruiser, elle me renvoie le gars en disant tient discute avec un français !
Je demande pas mieux, comme ça je suis toujours pas tout seul. Lui vient de Paris aussi, et est en vacances pour 2 semaines. Il est accompagné d’une amie française qui a vécu 10 mois à Québec et qui est de retour pour 1 mois et pour sa demande de résidence permanente. Nous avons fait la fermeture ensemble puis continué de discuter un peu.
Voilà comment j’ai passé le temps jusque 3h30. Il reste quand même encore 2h30 à attendre… Je retente la station centrale et là, coup de chance, j’arrive au même moment qu’un bus ! J’ai donc pu profiter des gens qui sortaient pour me faufiler à l’intérieur, et m’y poser un peu, bien plus que reposer, en attendant 6h.
Retour chez moi à 8h, à peine 20h après être parti, 20h tellement remplies !



Egalement ajoutées les photos de la randos de la fin de semaine dernière et 6 chansons québecoises au Radio-Blog :
Kaïn et Les 3 Accords. Enjoy !

Communication : Etude de cas

L’histoire d’amour entre la publicité et le sport n’est pas récente… mais comme tout le monde le sait, je pense, on atteint des sommets en ce moment avec la coupe du monde de soccer !

Admirez le site officiel.


Toutes les zones en rouge sont des pubs. Soit 25% de la page ! Si on ajoute 25% de design, il ne reste que 50% de contenu…
Chaque partie est présentée par un sponsor différent, excatement à la manière des retransimissions télévisées du sport ici ! Sur le site, Adadas présente le compte à rebours, Toshibo le site, Hyunpai les bus… tandis qu’à la télé, pour un match de hockey la composition de l’équipe sera présentée par Chavrolet, les statistiques par Stello, les ralentis par Bolson, … (les fautes d’orthographe sont volontaires, je n’ai aucune envie d’être répertorié sur Internet par rapport à des noms de marques ou d’autres)

Paradoxe, cependant, les matches de la coupe du monde passent sans coupures publicitaires en dehors de la mi-temps !
Pourquoi ? Par respect pour le spectateur qui ne voudrait pas rater une action importante en direct.
Dans ce cas pourquoi le hockey, le baseball et tout le reste sont perpétuellement coupés ? Car les règles des championnats en question (NHL, NBL, …) obligent des pauses au cours du jeu afin de laisser de la place au pub.

Alors est-il stupide de se demander quand arrivera la première coupe du monde de foot avec temps morts publicitaires obligatoires ? Je n’en suis pas si sur malheureusement…

En tout cas profitez bien du spectacle, ici ce n’est pas forcément facile avec le décalage horaire. Même si l’ensemble des membres du labo sont compréhensifs puisque Algériens ou Tunisiens !!

Sur cette réflexion, je m’en vais dormir ! La soirée d’hier a encore été très longue (comprenez la nuit très courte) et demain je m’en vais au Francofolies à Montréal. Je pars à l’aventure… je n’ai pas réservé de chambre et je ne pense pas dormir beaucoup, donc il faut prendre de l’avance ce soir !

Soirée surprise avec des mamans !

Intrigant comme titre n’est-ce pas ?

Mais un peu de patience, je vais commencer par le début de semaine !

Lundi plutôt tranquille au boulot. En rentrant mon coloc me propose d’aller patiner… en partant de chez nous en rollers ! Heuuu j’hésite quand même ! Je me sens de nouveau à l’aise depuis quelques temps mais de là à retenter la fameuse descente de la rue Cabana… M’enfin, allez, je tente quand même !
Hé bin chu même pas tombé héhé. C’était même le fun. Pis j’étais fier, mon coloc est super sportif mais il n’a pas encore l’habitude du roller, c’est moi qu’étais devant ! Le plus dur de partir en roller, c’est que forcément, t’emmènes pas de chaussures. Donc au retour, en bas de la côte, il faut choisir entre remonter pieds nus ou en rollers. Bien sur on est remontés en rollers… usant quand même !
Vous remarquerez que j’ai ajouté en bas à gauche un petit compteur de kilomètres en rollers. Bin ouais j’me la pète et alors !? Ca fait 5 ans que j’ai pas été sportif alors chu fier !

Mardi, la journée de la honte… je ne reviendrai pas là-dessus hein, voir l’article ci-dessous. Le soir : 20 kms de roller pour oublier tout ça…

Mercredi, soirée Karaoké ! D’abord repas au Bla Bla avec Julie. Le Bla Bla : bruyant, un peu sombre, mais copieux, excellent et original ! Une vingtaine de burgers sur la carte, tous plus alléchants les uns que les autres. Fin de soirée à 3h, dodo pas mal plus tard… les bonnes résolutions ne sont pas oubliées mais…

On arrive enfin à Jeudi ! Levé 8h, je prends le bus, j’arrive chez moi à 9h ; je ne suis vraiment pas en état d’aller bosser ; je me recouche jusque 11h. Aïe aïe aïe les résolutions …
Après la soirée de la veille, j’avais bien sur prévu de me reposer ! Mais (vous vous doutez qu’il y a un « mais ») j’ai besoin de discuter avec Julie, me voilà reparti ! Cette fois on reste raisonnable. Je repars à 23h, elle m’accompagne au bus… qui nous démarre sous le nez en nous ignorant complètement ! Ahhh j’étais colère. Il faut attendre une demi-heure pour le suivant.
Enfin il arrive. Je m’installe au fond, tranquille, commence à sortir le lecteur mp3, … quand arrive un groupe de femmes plutôt « énervées » ! Drôle de groupe, elles sont 7, de 25 à 50 ans, et semblent avoir déjà pas mal commencé la soirée. Elles parlent du bar de l’université… Intrigué, je tends l’oreille. On me demande alors si je connais, car elles ont entendu parler de sa fermeture. Me voilà donc à raconter l’histoire de la fermeture du Kudsak mais que la chance est avec elles puisqu’il a rouvert la veille pas très loin.

Elles ont vraiment l’air motivées et me demandent si c’est loin de chez moi… puis si je ne veux pas leur montrer… et aller y boire une bière avec elles…
C’est vraiment pas raisonnable. Mais je ne pouvais pas refuser ! On descend donc tous ensemble du bus en bas de ma rue, et je les emmène au nouveau Kudsak. Installés sur la terrasse à boire quelques bières (la Bud à 2 pour 6 lol) et à discuter le temps passe vite. Voilà donc comment je suis resté attablé jusqu’à 2h30 avec 7 femmes dont 6 mamans de plus de 30 ans, c’était énorme
(record battu quand même, même à Cosne j’avais jamais du faire plus que 5) ! Et tout cela à cause d’une discussion MSN de début de soirée puis d’un bus raté.
Elles faisaient en fait toutes partie des Cuisines Collectives, un organisme à but caritatif qui tenait son assemblée générale annuelle à l’université.
Une histoire incroyable n’est-ce pas ? J’adore l’imprévu et les rencontres comme celles là ! Et puis aucun regret, malgré que je me sois couché tard… je me suis même pas endormi en réunion ce matin !!!

Tout le monde à poil !

Oooops pardon je me suis emporté sur le titre !

Mais que j’aime ce pays où les filles semblent toutes bien dans leur peau, où aucune ne paraît complexée… j’ai pas du croiser plus qu’un pantalon aujourd’hui ! Et en passant à coté d’elle j’ai reconnu à l’accent qu’il s’agissait d’une française.
Un peu de soleil et c’est le festival de la jupe ! (au dessus du genou bien sur)

Faut dire que la femme n’a pas la même place qu’en France ici. Du moins dans la part de la relation à l’homme qu’on appellerait chez nous la galanterie par exemple. J’ai croisé tout à l’heure une femme qui tenait son bébé d’une main et poussait la poussette de l’autre, tandis que môssieur avait les mains dans les poches.
Au restaurant avec une jeune fille la serveuse demande sans gêne si elle doit préparer une ou deux additions… et s’attend généralement à entendre 2 !
J’ai aussi remarqué qu’en voiture, c’est très très souvent la femme qui conduit.

Bref tous des comportements qu’on ne trouve pas en France. Sommes nous trop vieux jeu ? Les Québecois ne sont-ils pas assez galants ? Y a-t-il un rapport avec cette apparente absence de complexes ? Tant de questions qui ne manqueront pas de vous faire réagir je suis sur !

(Je crois que je me suis emporté sur l’image aussi !!! )

La honte…

La honte de ma vie ce matin.

Mettons nous en situation. Il est 10h, la réunion commence. Sont présents mon directeur de recherche, et 4 de mes collègues. On parle d’abord de ma partie du projet, tout va bien, c’est intéressant. Puis on passe à autre chose et la fatigue commence à me rattraper. Quelques bâillements, je lutte pour garder la tête droite.

Puis d’un seul coup :
Mon tuteur : C’est bon Nicolas on a fini, tu peux te réveiller !
Moi, honteux : Je suis vraiment désolé, j’ai des gros troubles du sommeil en ce moment…
Mon tuteur : Oui ça fait même un bon moment.
Il était midi, je venais de complètement zapper une demi-heure de réunion.

Ca m’est déjà souvent arrivé de m’endormir en cours, et même devant mon pc en stage l’an dernier mais là, en réunion, devant la personne qui m’a fait confiance et m’a permis de passer ces 5 mois au Québec…

C’est décidé, ça n’arrivera plus. Je m’attacherai au lit s’il le faut, je serais plus raisonnable, je me droguerai au café et à la Red Bull mais il faut que ça s’arrête. D’autant plus que le stage est de plus en plus intéressant. Je m’intègre de mieux en mieux au projet, je peux prendre part aux discussions, les perspectives en ce qui concerne ma partie sont motivantes.

De toute façon autant prendre le rythme avant de rentrer pour la création d’Adexos : Fini Kiwi l’étudiant paresseux, voici Nico le professionnel sérieux !

Pourvu que ça dure !

Enfin le Mont Orford !

Oui le Mont Orford (prononcer avec un bel accent américain : euffeuwd), cette fameuse montagne qui me nargue où que je sois à Sherbrooke et que je n’avais pu aller défier il y a 2 semaines à cause de la pluie…

Hier j’envoie un mail à la recherche de personnes intéressées pour une rando cette fin de semaine. Jean-Philippe et Simon, colocataires, m’annoncent qu’ils sont partant, quelque part en Estrie mais sous réserve de la météo. En effet, comme d’habitude, les prévisions avaient changé au dernier moment et la probabilité de pluie pour samedi était passée à 60%.

Réveil donc ce matin à 7h30 … il pleut. J’appelle JP, ils sont toujours motivés malgré tout ! Une heure plus tard ils passent me chercher et nous prenons la direction du Sentier des Crêtes.

Début de la rando à 10h, sous la pluie. Nous montons directement au sommet du Mont Orford par la voie la plus directe, sous le télésiège (enfin, l’originale remontée mécanique faite d’un mélange de sièges et de cabines type oeufs pour être précis). Pas le temps d’arriver en haut que nous sommes déjà dans les nuages. A gauche, notre vue … à droite, la vue qu’on aurait pu avoir.

M’enfin, tant pis, on fera sans la vue pour aujourd’hui.

Nous enchaînons ensuite le Mont Alfred Desrochers, Pic du Lynx, Pic de l’Ours et un dernier dont je ne me souviens plus le nom. La météo aurait pu annoncer 200% de chance de pluie qu’ils auraient été plus près de la vérité. Ca n’arrête pas une seconde. On pourrait appeler ça de la randonnée sur flaque, ou sur ruisseau… voire même à gué de temps à autre ! Je me serais cru revenu 15 ans en arrière à patauger dans la boue. Bien sur, toujours aucun panorama, mais le sentier est vraiment agréable et la forêt a des couleurs magnifiques sous la pluie.
La faune semble assez limitée, nous rencontrons quand même une grenouille et de nouveau un porc-épic sur le chemin du retour (un porc-épic bien plus fashion que celui de la dernière fois, il s’était décoloré le bout des pics en blanc, grande classe).

Retour à la voiture bien dégueulassés et complétement trempés après 6h de marche, et une quinzaine de kilomètres (je ne sais pas si on aurait été plus trempés en sortant d’une piscine).

Seul bémol de la journée, arrivé chez moi, je découvre 1cm d’eau au fond du sac…le portefeuille est dans un état lamentable, le portable buggué, seul l’appareil photo s’en tire pas trop mal. Résultat j’ai des tampons sur toutes les pages de mon passeport presque ! Le peu que j’avais ont tous déteint. Il est actuellement sur mon lit, une feuille d’essuie-tout entre chaque page pour tenter un ultime sauvetage… Pour info, le permis de conduire français supporte très mal aussi la pluie. Mention coup de coeur pour les billets canadiens, plutôt performants de ce point de vue !

Fallait bien que quelquechose aille mal… mais sur, j’y retournerai, sous le soleil !!!

La fin de soirée n’a pas été bien plus calme. Entre la lessive pour les affaires de rando et pour avoir quelques boxers propres, les courses suite à une irrésistible et inexplicable envie de crêpes (ça me prend de temps en temps), la préparation des crêpes, la dégustation des crêpes, et les fraises à la crème en dessert… j’ai mangé comme un roi ! J’adore leur principe « ça périme demain donc on vend moins cher » ou alors « il y a une fraise moisie dans la boite donc on vend pour rien » !!
Faudra aussi que je range tout mon portefeuille suite à la grande opération séchage des papiers… mais bon on verra taleur hein !

— Nb : edit de fin soirée —
Il semblerait que mon téléphone soit mort. Ou du moins griévement blessé et handicapé à vie.
La ligne de touches du bas (*, 0, #) se comporte comme celle du haut (1, 2, 3) …
Le problème c’est que celle du haut n’a pas changé donc pas possible de se dire c’est pas grave il suffit de savoir que c’est inversé (comme les flèches de mon PC lol).
Bref j’attends que ça sèche un peu plus pour arriver à une conclusion définitive mais j’y crois pas trop…

— Nb : edit de landemain midi —
La touche 0 est revenue ! 5 minutes… et ça recommence comme avant. Dièse n’a elle fonctionné qu’une fois. Etoile à l’air de s’être remise.
C’était le dernier bulletin de santé de mon téléphone en phase terminale. A suivre…